Réalisé par Dick Powell
Avec Stephen McNally, Alexis Smith, Jan Sterling, Keith Andes, Arthur Hunnicutt, Paul Kelly, Robert Paige, Richard Egan, Frank DeKova
Sam Hurley (Stephen McNally) et Bart Moore (Paul Kelly) s'échappent de prison.
Distribué en 1953, Même les assassins tremblent est le premier film réalisé par l'acteur Dick Powell qui passera derrière la caméra à cinq reprises. Ce film est son seul film noir à la réalisation. Que l'acteur ait choisi ce genre pour sa première réalisation n'est pas étrange puisqu'il sera célèbre dans plusieurs polars dont Le Grand Attentat (The Tall Target) et bien sur Adieu ma belle (Murder, My sweet) en 1944. Powell est à l'aise. On peut dire que c'est son meilleur film en tant que metteur en scène puisque ses deux films de guerre restent assez conventionnels et Le Conquérant est loin d'être réussi et fut un échec commercial.
Le début du film fait penser à un film consacré à la bombe nucléaire. Puis tout d'un coup, le récit s'attarde sur deux hommes échappés de prison. Peu à peu, le lien entre les deux situations s'établit.
Triste ironie, c'est en tournant Le Conquérant près d'un site d'essai nucléaire (un peu comme dans ce film) que Powell fut contaminé et mourut 7 ans plus tard d'un cancer.
L'acteur principal est Stephen McNally qui a surtout fait des westerns dont Quand les tambours s'arrêteront (Apache Drums) d'Hugo Fregonese. A ses côtés, une belle brochette : Alexis Smith (l'une des femmes à l'écran d'Errol Flynn: Gentleman Jim), Jan Sterling, Richard Egan et Paul Kelly. L'humour est assuré par Arthur Hunnicutt qui s'en donne à coeur joie. Des acteurs peu connus mais qui sont convaincants.
Une très bonne série B avec du suspense.
Même les assassins tremblent - Split Second - 1953 - Dick Powell
- Cole Armin
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Vu hier soir.
Un film noir atypique. Ici ne sont pas les flics, les bad guys ou les femmes fatales qu'il faut craindre, mais une explosion atomique, dont le compte à rebours fait monter le pression au sein d'un groupe de malfrats et leurs otages
Véritable huis-clos dans une ville minière abandonnée en plein désert, Split Second est film noir "survival/catastrophe", rehaussé par les dialogues incisifs et ironiques de William Bowers ("Il s'est pris les pieds dans son héroisme" conclut le chef du gang au sujet d'un otage tué après une tentative de rebellion) et un bel épilogue haletant et trépidant.
Du tout bon.
Un film noir atypique. Ici ne sont pas les flics, les bad guys ou les femmes fatales qu'il faut craindre, mais une explosion atomique, dont le compte à rebours fait monter le pression au sein d'un groupe de malfrats et leurs otages
Véritable huis-clos dans une ville minière abandonnée en plein désert, Split Second est film noir "survival/catastrophe", rehaussé par les dialogues incisifs et ironiques de William Bowers ("Il s'est pris les pieds dans son héroisme" conclut le chef du gang au sujet d'un otage tué après une tentative de rebellion) et un bel épilogue haletant et trépidant.
Du tout bon.
Re: Même les assassins tremblent - Split Second - 1953 - Dick Powell
Première représentation à Paris le 9 Octobre 1953 à l' " Ermitage " en VO .