La Maison de Bambou (House of Bamboo) 1955 - Samuel Fuller
- Cole Armin
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La Maison de Bambou (House of Bamboo) 1955 - Samuel Fuller
A Tokyo, un hold-up a lieu dans un train. Un homme est tué. Eddie Spannier (Robert Stack) arrive à Tokyo dans l’espoir de trouver la veuve de cet homme.
Ce Film Noir de Samuel Fuller est un remake de La Dernière Raffale (The Street With No Name) 1948 de William Keighley. Le scénariste pour les deux films est Harry Kleiner.
La Maison de bambou est une copie au niveau du scénario, mais l’avantage de ce film, c’est son cadre exotique, puisqu’il a été tourné au Japon. Donc un film noir, atypique, puisqu’il est en CinemaScope et en couleurs. Robert Ryan interprète le chef da la bande. Robert Stack fait parti de son groupe. Un film visuellement réussi mais qui souffre de quelques lenteurs. Dans l’ensemble, un bon divertissement grâce à ses décors et sa photographie.
Ce Film Noir de Samuel Fuller est un remake de La Dernière Raffale (The Street With No Name) 1948 de William Keighley. Le scénariste pour les deux films est Harry Kleiner.
La Maison de bambou est une copie au niveau du scénario, mais l’avantage de ce film, c’est son cadre exotique, puisqu’il a été tourné au Japon. Donc un film noir, atypique, puisqu’il est en CinemaScope et en couleurs. Robert Ryan interprète le chef da la bande. Robert Stack fait parti de son groupe. Un film visuellement réussi mais qui souffre de quelques lenteurs. Dans l’ensemble, un bon divertissement grâce à ses décors et sa photographie.
Re: La Maison de Bambou (House of Bamboo) 1955 - Samuel Full
ecxellent film et très bon cameron mitchell
Découvert ce film grace au coffret Carlotta Samuel Fuller!
Tu as raison Vincent, un film noir atypique avec ce format scope et ces couleurs qui éclatent de mille feux! Fuller s'en sort mieux que dans le Démon des Eaux troubles avec le format scope, il n'y a qu'a voir la scéne de l'attaque du train avec le mont Fuji en fond!!! Whaou me suis-je écrié, si le film est tout le temps comme ça, ça va être quelque chose!
Robert Stack est ex-ce-llent, une présence très forte, un regard bleu qui a du faire beaucoup de ravages.
Pas d'ennui en ce qui me concerne, les scénes d'intérieurs ont une tension palpable.
Le final me fait un peu penser à celui du Scarface de De Palma.
Dvd à la qualité correcte sur un écran 4/3, mais je ne sais pas ce que cela peu donner sur un videoprojecteur.
Introduction de Patrick Brion et bande annonce.
Maintenant des 3 films du coffret, je peux vous dire que l'achat est plus que conseiller. 3 films de genre qui représente vraiment le haut du panier!
Dans l'ordre, ma préférence va à Baïonnette, ensuite La Maison et pour finir, le Démon. Mais c'est vraiment d'un cheveu pour ces 3 films.
Tu as raison Vincent, un film noir atypique avec ce format scope et ces couleurs qui éclatent de mille feux! Fuller s'en sort mieux que dans le Démon des Eaux troubles avec le format scope, il n'y a qu'a voir la scéne de l'attaque du train avec le mont Fuji en fond!!! Whaou me suis-je écrié, si le film est tout le temps comme ça, ça va être quelque chose!
Robert Stack est ex-ce-llent, une présence très forte, un regard bleu qui a du faire beaucoup de ravages.
Pas d'ennui en ce qui me concerne, les scénes d'intérieurs ont une tension palpable.
Le final me fait un peu penser à celui du Scarface de De Palma.
Dvd à la qualité correcte sur un écran 4/3, mais je ne sais pas ce que cela peu donner sur un videoprojecteur.
Introduction de Patrick Brion et bande annonce.
Maintenant des 3 films du coffret, je peux vous dire que l'achat est plus que conseiller. 3 films de genre qui représente vraiment le haut du panier!
Dans l'ordre, ma préférence va à Baïonnette, ensuite La Maison et pour finir, le Démon. Mais c'est vraiment d'un cheveu pour ces 3 films.
- Cole Armin
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Oui dès la première scène une photographie de toute beauté.Tu as raison Vincent, un film noir atypique avec ce format scope et ces couleurs qui éclatent de mille feux! Fuller s'en sort mieux que dans le Démon des Eaux troubles avec le format scope, il n'y a qu'a voir la scéne de l'attaque du train avec le mont Fuji en fond!!! Whaou me suis-je écrié, si le film est tout le temps comme ça, ça va être quelque chose!
Fuller a parfaitement utilisé le format. exemple dans cette scène:
Oui avec du recul, cette scène finale est vraiment réussite.Personne a écrit :Le final me fait un peu penser à celui du Scarface de De Palma.
- wintergreen
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- Localisation : Paris
Excellent polar, avec en prime une belle visite du Japon des années 50, filmée dans des couleurs flamboyantes.
Ou l'on retrouve la caméra fluide, légère et inventive du réalisateur.
Caméra oiseau qui se joue des obstacles et nous gratifie de nombreux plans aériens en plongée magnifiques, que ce soit en extérieurs ou collés au plafond des décors (scène de l'hopital, scènes du hold up, poursuite finale).
A savourer également ces plans-séquences ou la caméra quitte les personnages en plan large, pour effectuer de longs travellings aériens. (la scène ou R. Ryan rentre chez lui après le hold up avorté, pour découvrir le pot aux rose de la bouche du flic ripoux).
L'idée de la double infiltration mafia/flic ne procure plus l'effet de surprise tant elle a été reprise et galvaudée, mais le jeu des acteurs, la solidité du script et les scènes d'action maintiennent le suspense.
Seuls le personnage féminin et l'idylle nouée avec R. Stack m'ont paru quelque peu stérétotypés et surfaits.
Ou l'on retrouve la caméra fluide, légère et inventive du réalisateur.
Caméra oiseau qui se joue des obstacles et nous gratifie de nombreux plans aériens en plongée magnifiques, que ce soit en extérieurs ou collés au plafond des décors (scène de l'hopital, scènes du hold up, poursuite finale).
A savourer également ces plans-séquences ou la caméra quitte les personnages en plan large, pour effectuer de longs travellings aériens. (la scène ou R. Ryan rentre chez lui après le hold up avorté, pour découvrir le pot aux rose de la bouche du flic ripoux).
L'idée de la double infiltration mafia/flic ne procure plus l'effet de surprise tant elle a été reprise et galvaudée, mais le jeu des acteurs, la solidité du script et les scènes d'action maintiennent le suspense.
Seuls le personnage féminin et l'idylle nouée avec R. Stack m'ont paru quelque peu stérétotypés et surfaits.
Re: La Maison de Bambou (House of Bamboo) 1955 - Samuel Fuller
Comme vous tous j'ai beaucoup apprécié ce film très bien filmé mais on peu s'en douter avec Fuller aux manettes et des acteurs parfait notamment Robert Ryan en chef de bande que je commence a apprécié de plus en plus. Et aussi j'ai été très heureux de voir Mitchell mais c'est dommage que son personnage ne soit pas plus présent.
Bref, un très bon film noir en couleur.
Bref, un très bon film noir en couleur.
Re: La Maison de Bambou (House of Bamboo) 1955 - Samuel Fuller
Première représentation à Paris le 3 Février 1956 en VF et VO .