[RIP] Michel Serrault nous a quittés ...

Répondre
Avatar du membre
Jerry Lewis
Messages : 407
Enregistré le : 09 juil. 2005, 13:37
Localisation : Paris
Contact :

[RIP] Michel Serrault nous a quittés ...

Message par Jerry Lewis » 30 juil. 2007, 10:38

Putain de journée de merde :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:

Image

Avatar du membre
Personne
Messages : 8283
Enregistré le : 15 janv. 2005, 16:10
Localisation : Atlantic City

Message par Personne » 30 juil. 2007, 11:16

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... rault.html

LA MORT DE MICHEL SERRAULT



La biographie de Michel Serrault

NOUVELOBS.COM | 30.07.2007 | 10:51






Voici une biographie de Michel Serrault, le comédien aux 135 films en plus de 50 ans de carrière :




- Michel Serrault est né le 24 janvier 1928 à Brunoy (Essonne).

- Il pense d'abord avoir une vocation de prêtre mais renonce rapidement aux ordres "à cause des voeux de chasteté", comme il l'avouera avec malice à l'âge de 65 ans. Après un passage éclair au Séminaire, il se destine au théâtre.

- Il est refusé au Conservatoire après deux années d'études au centre du spectacle de la rue Blanche

- Il signe son premier contrat en 1946 pour une tournée en Allemagne au cours de laquelle il joue "Les Fourberies de Scapin".

- Après son service militaire, qu'il effectue dans l'aviation à Dijon, il bifurque vers le cabaret.

- Il rencontre en 1952 son compère et ami Jean Poiret, avec lequel il partagera la vedette sur les planches comme devant la caméra.

- En 1954, Michel Serrault fait ses grands débuts au cinéma dans "Ah! les belles bacchantes" de Jean Loubignac, puis dans "Les diaboliques" de Henri-Georges Clouzot (1955) et "Assassins et voleurs" de Sacha Guitry (1957).

- Il continue pourtant à privilégier sa carrière théâtrale, jouant notamment "Monsieur Dodd" (1966), "Opération Lagrelèche" (1967), pièce qu'il écrit et met en scène avec Jean Poiret, et "Gugusse" (1968).

- Peu apprécié des grands réalisateurs du moment, il enchaîne à l'écran des dizaines de pochades comme "Les Combinards" (1964) ou encore "Le Fou du labo 4" (1967). Il trouvera le premier rôle à sa mesure dans "Le Viager" de Pierre Tchernia, qui le fera tourner dans trois autres films.

- Le tournant de sa carrière intervient Le 1er février 1973, à l'occasion de la création, au théâtre du Palais royal à Paris, de "La cage aux folles". Cette pièce de Jean Poiret, qui va connaître une carrière triomphale avant d'être portée à l'écran, fera de Michel Serrault une véritable star. Pendant plus de cinq ans, il jouera le rôle d'Albin Mougeotte, alias Zaza Napoli, vedette d'une boîte de nuit tenue par son compagnon Renato, sans néanmoins renoncer au cinéma, où il a va peu à peu révéler un nouveau pan de sa personnalité.

- Jean-Pierre Mocky, avec lequel il collaborera à dix reprises, lui offre des rôles décalés et grinçants, comme celui de Jérémie, étrangleur de femmes dans "L'Ibis rouge" (1975). Il se montre tout aussi convaincant en banquier véreux dans "L'Argent des autres" de Christian de Chalonge (1978) ou en inconnu du RER dans "Buffet froid" de Bertrand Blier (1979).

- Son personnage d'Albin lui vaut en 1979 le César de l'interprétation masculine pour sa prestation dans "La Cage aux folles", adaptation à l'écran par Edouard Molinaro de la pièce à succès de Poiret.

- Michel Serrault confie en 2001 : "Si l'acteur ne bouscule pas la réalité pour aller plus loin dans les émotions ou dans le rire, ce n'est plus un artiste."

- Abonné aux rôles d'exception, il est le privé Beauvoir, alias "l'Oeil", dans "Mortelle randonnée" de Claude Miller (1982), l'inspecteur Stanitand dans "On ne meurt que deux fois" de Jacques Deray (1985)

- Avec le personnage de Jérôme Martinaud, notable accusé du viol et du meurtre d'une fillette dans "Garde à vue" (1981), et sous la direction de Claude Miller, il reçoit un nouveau César d'interprétation. Il en obtiendra un troisième en 1995 pour son rôle dans "Nelly et M. Arnaud", la dernière réalisation de Claude Sautet, dans laquelle il donne la réplique à Emmanuelle Béart.

-En 1995, Michel Serrault signe un retour réussi à la comédie dans "Le Bonheur est dans le pré" d'Etienne Chatiliez. Claude Chabrol lui offre un autre rôle de choix dans "Rien ne va plus" (1997). Mathieu Kassovitz fait de lui un tueur professionnel dans "Assassin(s)" (1997), tandis que Christian Carion le transforme en vieux paysan bougon se laissant attendrir par Mathilde Seigner dans "Une Hirondelle a fait le printemps" (2001).

-"Le divertissement devrait être à la base des films et des pièces", plaidait ce comédien passionné, grand défenseur du rire, qui n'avait pas hésité à faire le clown, à l'invitation des frères Bouglione, pour le centenaire du Cirque d'hiver en 2002. "Je suis contre les gens qui ne veulent pas faire du divertissement. Je suis très content de tous les rôles que j'ai interprétés, et je les assume."

- Michel Serrault est décédé dimanche 29 juillet. (AP)

Avatar du membre
Cole Armin
Administrateur
Messages : 3821
Enregistré le : 15 janv. 2005, 13:52

Message par Cole Armin » 30 juil. 2007, 14:11

Un grand acteur du cinéma français.

France 3 diffusera cette semaine:
Ce soir:
23H50 L'avare

Mardi:
Nelly et Mr Arnaud
Portrait de l'acteur

Jeudi
20H50 Le Viager
Garde à vue

Vendredi
20H50 Un coeur oublié


Sur France 2:
Ce soir:
à 20H50
- Le bonheur est dans le pré
- Rediffusion de l'émission de Michel Drucker "Vivement dimanche", du 23 janvier 2000, dont Michel Serrault était l'invité.

Sur France 5:
Le 1er août
15H30 Documentaire: Michel Serrault, le portrait

Répondre