par Invité » 29 nov. 2007, 21:19
Bonjour à tous, et merci à majorsenta de son message d'encouragements.
En fait, je passais pour une "piqure de rappel"
En ce moment je vis au rythme la retrospective Schoendoerffer à la Cinémathèque de Paris. Amateurs de film "de guerre" et plus généralement d'hommes de guerre et de marins, courrez-y. Parmi les raretés, les premiers films:
- la "Passe du diable" (sorte de conte en Afghanistan, inspiré d'un roman de Kessel, "Les cavaliers")
- "Pêcheur d'islande", histoire d'amour et de mer chez les pêcheurs bretons (inspiré de Loti).
- dimanche dernier, ses rush d'Indochine qu'il commentait dans la salle. Un bon trés bon moment.
- j'attend de voir "Ramuntcho" samedi soir.
Hier, encore plus rare, 3 documentaires consacrés à l'armée française (sur l'usage des hélicos - le métier de marin - les aviateurs de chasse). Trés datés, j'ai été tout de même surpris de voir que, dès 1963, et dans le cadre limité de documentaires pour le SIRPA, Schoendoerffer arrive à caser des thématiques qui lui sont chères (l'honneur de servir, grandeur et servitudes- bon, mais aussi des références aux racines de l'histoire de France, la distinction du monde civil et du monde militaire, etc...). Il rôde aussi clairement sa technique: de scènes de mer tournée en 1963 serviront d'inspiration pour le Crabe-tambour (les prises de vues depuis la proue, l'étrave fendant l'océan en "faisant de la plume", le service desmarins en mer...).
Côté OAS, etc... comme il le dit lui-même, il rend hommage plus qu'il ne juge. Son cinéma n'est pas politique.
La retrospective à été l'occasion pour moi de l'ententre, et de le rencontrer: un grand moment que j'espère renouveler.
Bonjour à tous, et merci à majorsenta de son message d'encouragements.
En fait, je passais pour une "piqure de rappel" :wink: En ce moment je vis au rythme la retrospective Schoendoerffer à la Cinémathèque de Paris. Amateurs de film "de guerre" et plus généralement d'hommes de guerre et de marins, courrez-y. Parmi les raretés, les premiers films:
- la "Passe du diable" (sorte de conte en Afghanistan, inspiré d'un roman de Kessel, "Les cavaliers")
- "Pêcheur d'islande", histoire d'amour et de mer chez les pêcheurs bretons (inspiré de Loti).
- dimanche dernier, ses rush d'Indochine qu'il commentait dans la salle. Un bon trés bon moment.
- j'attend de voir "Ramuntcho" samedi soir.
Hier, encore plus rare, 3 documentaires consacrés à l'armée française (sur l'usage des hélicos - le métier de marin - les aviateurs de chasse). Trés datés, j'ai été tout de même surpris de voir que, dès 1963, et dans le cadre limité de documentaires pour le SIRPA, Schoendoerffer arrive à caser des thématiques qui lui sont chères (l'honneur de servir, grandeur et servitudes- bon, mais aussi des références aux racines de l'histoire de France, la distinction du monde civil et du monde militaire, etc...). Il rôde aussi clairement sa technique: de scènes de mer tournée en 1963 serviront d'inspiration pour le Crabe-tambour (les prises de vues depuis la proue, l'étrave fendant l'océan en "faisant de la plume", le service desmarins en mer...).
Côté OAS, etc... comme il le dit lui-même, il rend hommage plus qu'il ne juge. Son cinéma n'est pas politique.
La retrospective à été l'occasion pour moi de l'ententre, et de le rencontrer: un grand moment que j'espère renouveler.