par John Mallory3 » 28 déc. 2007, 12:32
L'ombre d'un géant (Cast a giant shadow) de Melville Shavelson (1966)
1948. Le tout jeune état d'Israël peine à se faire reconnaître par les nations Unies en tant qu'état indépendant et doit faire face à cinq pays arabes voisins qui lui déclarent la guerre simultanément. A New-York, le colonel David Marcus (Kirk Douglas) est contacté par un représentant de l'armée secrète d'Israël, composée d'un petit groupe de combattants sous-équipés et mal organisés. Elu chef à leur tête, Marcus va tout mettre en oeuvre pour en faire une troupe de combat redoutable.
Dans les années 60, les films de guerre à gros budgets et réunissant une pléïade de stars foisonnent sur les écrans depuis le succès du
Jour le plus long (1962).
L'ombre d'un géant fait donc partie de cette catégorie, avec un casting alléchant puisqu'il réunit Kirk Douglas, Yul Brynner, Senta Berger, John Wayne, Angie Dickinson, James Donald et Frank Sinatra dans une grande fresque nous retraçant les débuts cahotiques de l'état d'Israël.
Kirk Douglas tient la vedette du film, dans un rôle pas très éloigné de
Spartacus, puisqu'il campe ici un officier très tête brûlée qui préfère combattre directement aux côtés de ses hommes et dont la tâche principale est d'unifier une troupe désorganisée et pauvre en effectif comme en matériel pour en faire une solide armée et repousser un assaillant nettement supérieur en nombre. Comme à son habitude, Kirk se taille la part du lion, ne laissant que des miettes aux autres acteurs (même à John Wayne qui est pourtant le producteur du film mais qui se contente d'un rôle un peu en retrait).
J'ai bien apprécié le film, car il nous présente toutes les difficultés et les lourdes pertes qu'a subies l'armée d'Israël avant de s'imposer comme l'une des meilleurs du monde. Il insiste plutôt sur la pésévérence de ces hommes et femmes faiblement armés et inférieurs en nombres qui vont pourtant mette à mal des adversaires beaucoup plus puissants (la scène de combats entre des auto-mitrailleuses et des tanks est particulièrement représentative, se terminant par une séquence mémorable où l'on voit Frank Sinatra à bord d'un petit avion miteux se battre à coup de bombones d'eau comme seuls projectils).
Un bon film donc, avec un Kirk Douglas toujours aussi impérial.
[b]L'ombre d'un géant (Cast a giant shadow)[/b] de Melville Shavelson (1966)
1948. Le tout jeune état d'Israël peine à se faire reconnaître par les nations Unies en tant qu'état indépendant et doit faire face à cinq pays arabes voisins qui lui déclarent la guerre simultanément. A New-York, le colonel David Marcus (Kirk Douglas) est contacté par un représentant de l'armée secrète d'Israël, composée d'un petit groupe de combattants sous-équipés et mal organisés. Elu chef à leur tête, Marcus va tout mettre en oeuvre pour en faire une troupe de combat redoutable.
Dans les années 60, les films de guerre à gros budgets et réunissant une pléïade de stars foisonnent sur les écrans depuis le succès du [b]Jour le plus long[/b] (1962). [b]L'ombre d'un géant[/b] fait donc partie de cette catégorie, avec un casting alléchant puisqu'il réunit Kirk Douglas, Yul Brynner, Senta Berger, John Wayne, Angie Dickinson, James Donald et Frank Sinatra dans une grande fresque nous retraçant les débuts cahotiques de l'état d'Israël.
Kirk Douglas tient la vedette du film, dans un rôle pas très éloigné de [b]Spartacus[/b], puisqu'il campe ici un officier très tête brûlée qui préfère combattre directement aux côtés de ses hommes et dont la tâche principale est d'unifier une troupe désorganisée et pauvre en effectif comme en matériel pour en faire une solide armée et repousser un assaillant nettement supérieur en nombre. Comme à son habitude, Kirk se taille la part du lion, ne laissant que des miettes aux autres acteurs (même à John Wayne qui est pourtant le producteur du film mais qui se contente d'un rôle un peu en retrait).
J'ai bien apprécié le film, car il nous présente toutes les difficultés et les lourdes pertes qu'a subies l'armée d'Israël avant de s'imposer comme l'une des meilleurs du monde. Il insiste plutôt sur la pésévérence de ces hommes et femmes faiblement armés et inférieurs en nombres qui vont pourtant mette à mal des adversaires beaucoup plus puissants (la scène de combats entre des auto-mitrailleuses et des tanks est particulièrement représentative, se terminant par une séquence mémorable où l'on voit Frank Sinatra à bord d'un petit avion miteux se battre à coup de bombones d'eau comme seuls projectils).
Un bon film donc, avec un Kirk Douglas toujours aussi impérial.
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