par Mcmiller » 06 janv. 2012, 10:17
Une autre vidéo vachement interessante concernant les trucages au cinéma :
http://www.wat.tv/video/100-ans-trucage ... ey61_.html
Les premières illusions visuelles remontent aux lanternes magiques et aux praxinoscopes, mais c’est avec la naissance du cinéma que se sont véritablement développés les effets spéciaux. Le prestidigitateur français Georges Méliès, pionnier du cinématographe, est le premier à les avoir expérimentés, utilisant en particulier des effets de trompe-l'œil, des arrêts de caméra (on change la position des objets ou des acteurs entre deux images) et des surimpressions (on rembobine la pellicule et on retourne des images par-dessus les premières). Le succès de films comme Le Voyage dans la Lune (1902), Le Royaume des Fées (1903) ou 20 000 lieues sous les mers (1907) reposera en grande partie sur l’utilisation de ces effets spéciaux.
À la même époque, l'Espagnol Segundo de Chomón utilisa des procédés semblables, ainsi que d'autres techniques, comme par exemple filmer de haut en faisant croire que la caméra est posée sur le sol, permettant ainsi des acrobaties impossibles. Aux États-Unis, le cinéaste burlesque Charley Bowers utilisa énormément d'effets spéciaux, notamment des animations d'objets image par image.
En 1914, l’invention du rotoscope par les frères Dave et Max Fleischer, qui permet de transformer une scène filmée en un dessin animé, ouvrit la voie à de nouvelles techniques de trucage, comme la retouche et le découpage d’images pour supprimer certains éléments ou en ajouter d'autres.
Les cinéastes de l'expressionnisme allemand ont rapidement adopté les effets spéciaux, qui ont donné leur identité à des films comme Metropolis de Fritz Lang (1927) ou Faust de F. W. Murnau (1926).
En 1933, le film King kong de Cooper et Schoedsack a recours à deux types d’effets spéciaux : l’animation en volume et la surimpression pour les plans larges, et la manipulation d’une marionnette pour les gros plans. Ce qui fait de ce film le pionnier de l’animatronique, une technique qui consiste à animer une créature robotisée pour lui donner une apparence de vie, et qui sera largement utilisée par la suite, notamment pour les dinosaures de Jurassic Park en 1993.
Dans l’Homme invisible de James Whale, réalisé la même année, c’est le procédé du « cache contre cache » qui est utilisé pour masquer le comédien et rétablir les parties cachées du décor. Cette technique donnera naissance à celle de l’incrustation, l’un des principaux progrès des effets spéciaux.
De nombreuses techniques inventées dans les années 1920-1930 sont toujours utilisées, comme l'emploi de câbles (qu’on peut maintenant masquer par traitement numérique) pour simuler le déplacement dans les airs d’un personnage ou d’un objet, les décors peints (technique du matte painting) et l’utilisation de maquettes.
Une autre vidéo vachement interessante concernant les trucages au cinéma : [url]http://www.wat.tv/video/100-ans-trucages-cinema-1qn63_2ey61_.html[/url]
Les premières illusions visuelles remontent aux lanternes magiques et aux praxinoscopes, mais c’est avec la naissance du cinéma que se sont véritablement développés les effets spéciaux. Le prestidigitateur français Georges Méliès, pionnier du cinématographe, est le premier à les avoir expérimentés, utilisant en particulier des effets de trompe-l'œil, des arrêts de caméra (on change la position des objets ou des acteurs entre deux images) et des surimpressions (on rembobine la pellicule et on retourne des images par-dessus les premières). Le succès de films comme Le Voyage dans la Lune (1902), Le Royaume des Fées (1903) ou 20 000 lieues sous les mers (1907) reposera en grande partie sur l’utilisation de ces effets spéciaux.
À la même époque, l'Espagnol Segundo de Chomón utilisa des procédés semblables, ainsi que d'autres techniques, comme par exemple filmer de haut en faisant croire que la caméra est posée sur le sol, permettant ainsi des acrobaties impossibles. Aux États-Unis, le cinéaste burlesque Charley Bowers utilisa énormément d'effets spéciaux, notamment des animations d'objets image par image.
En 1914, l’invention du rotoscope par les frères Dave et Max Fleischer, qui permet de transformer une scène filmée en un dessin animé, ouvrit la voie à de nouvelles techniques de trucage, comme la retouche et le découpage d’images pour supprimer certains éléments ou en ajouter d'autres.
Les cinéastes de l'expressionnisme allemand ont rapidement adopté les effets spéciaux, qui ont donné leur identité à des films comme Metropolis de Fritz Lang (1927) ou Faust de F. W. Murnau (1926).
En 1933, le film King kong de Cooper et Schoedsack a recours à deux types d’effets spéciaux : l’animation en volume et la surimpression pour les plans larges, et la manipulation d’une marionnette pour les gros plans. Ce qui fait de ce film le pionnier de l’animatronique, une technique qui consiste à animer une créature robotisée pour lui donner une apparence de vie, et qui sera largement utilisée par la suite, notamment pour les dinosaures de Jurassic Park en 1993.
Dans l’Homme invisible de James Whale, réalisé la même année, c’est le procédé du « cache contre cache » qui est utilisé pour masquer le comédien et rétablir les parties cachées du décor. Cette technique donnera naissance à celle de l’incrustation, l’un des principaux progrès des effets spéciaux.
De nombreuses techniques inventées dans les années 1920-1930 sont toujours utilisées, comme l'emploi de câbles (qu’on peut maintenant masquer par traitement numérique) pour simuler le déplacement dans les airs d’un personnage ou d’un objet, les décors peints (technique du matte painting) et l’utilisation de maquettes.