Braveheart - Mel Gibson - 1995

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John Mallory2
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Braveheart - Mel Gibson - 1995

Message par John Mallory2 » 03 janv. 2008, 11:19

Braveheart de Mel Gibson (1995)

Ecosse, fin du 13e siècle. Alors que le pays vit sous le joug du cruel roi d'Angleterre Edward Ier (Patrick McGoohan), William Wallace (Mel Gibson) courtise la belle Murron (Catherine McCornack). Mais celle-ci se fait éxécuter par un baron anglais, ce qui va pousser Wallace à la révolte. Son mouvement ne tarde pas à rassembler une véritable armée, prête à se lancer dans une campagne de libération de l'Ecosse.

Si l'on me demandais de citer les films que je considère comme les meilleurs au monde, celui-ci serait certainement classé en haut de classement. En 1995, Mel Gibson décidait de passer derrière la caméra et de s'essayer au métier de réalisateur. Il décide de transposer sur grand écran, la vie d'un célèbre personnage Ecossais, William Wallace, qui formenta une révolte contre les troupes anglaises. Bien évidemment, il s'octroie le rôle-titre.

Bien lui en prit, car il réalise-là un film tout simplement grandiose, possédant un souffle épique comme rarement j'en avais vu au cinéma jusque-là. Les scènes de batailles valent largement le coup d'oeil, pour leur brutalité et leur réalisme très poussé. La charge de la cavalerie anglaise, qui vient s'empaler sur les pics écossais est tout simplement à couper le souffle. On a de la peine à imaginer tous les effeorts qu'il a fallu pour réaliser de telles séquences, tant elle sont d'une violence exsacerbée (mais tellement jouissives). :shock:

Bien entendu, nous sommes en présence d'une grosse production hollywoodienne. Ce qui signifie qu'elle possède tous les défauts innérants à ce genre de productions, à savoir une vision très romancée de la réalité historique et une prise de position très évidente du réalisateur. En effet, les Anglais ne nous sont montrés que comme des êtres cruels, lâches et perfides, tandis que le pauvre peuple écossais est opprimé mais valeureux. Heureusement, Gibson nous montre également que tout n'est tout blanc ou tout noir en nous présentant la fragilité de l'union écossaise. Il s'attarde bien à nous décrire l'organisation de la société écossaise féodale, composée de divers clans rivaux et capables de tout pour arriver au pouvoir, pouvant s'allier un jour à Wallace comme le trahir le lendemain.

Passionnant d'un bout à l'autre, malgré sa durée de près de trois heures, Braveheart est pour moi un authentique chef-d'oeuvre et bien plus encore.

Je n'ai pas l'habitude de donner des notes aux films, mais là je dirais qu'il mérite 11/10, pas moins. ::)


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