Pitain les dieux de l'Olympe sont vénères; v'la t'y pas qu'Ulysse a crever l'oeil du Cyclope fils de Neptune (il était en légitime défense, j'ai tout vu m'sieur); ils décident alors d'envoyer Hercule pour le chatier; mais voila: Hercule a peut etre du muscle mais Ulysse il a de la cervelle; la rencontre se fera sur un bateau de pirates qui attaquaient le bateau d'Ulysse; faisant naufrage, ils se trouveront tous les deux sur une île déserte; ils se feront attaquer par des hommes-oiseaux qui seraient plutot des hommes-poulets puisqu'ils ne volent pas et dont la reine, superbe créature, semble sortie avec son "truc en plume" d'une revue des Folies Bergères; après ils auront affaire à une tribu de troglodytes dont le chef demande à Ulysse de lui fabriquer des ailes (y doit le confondre avec Icare) et celui bien sur s'écrasera comme une grosse bouse; bref après d'autres péripéties (je vous les laissse découvrir si vous êtes curieux), Ulysse et Hercule feront copain-copain et Ulysse pourra retourner sur son île où l'attendent les prétendants de sa femme à jeter hors de sa maison....
Ce péplum est bien rigolo; tourné entièrement en extérieur pour éviter les frais de location de studio, il est interprété par Michael Lane (Hercule); un acteur vraiment obscur et mauvais (les scènes sentimentales sont a hurler de rire), on est loin de la noblesse d'un Steve Reeves ou de la bonhomie d'un Reg Park; en face de lui, par contre il y a Georges Marchal en Ulysse charismatique et sympathique; ce grand comédien fut un habitué du péplum et en tourna de très bons "Le colosse de Rhodes" "Théodora impératrice de Byzance", ainsi que dans "La mort en ce jardin" de Luis Bunuel; on remarque d'ailleurs une petite lueur malicieuse dans son regard face au jeu lamentable de son partenaire qui se contente de grimacer quand il souleve des rochers en cartons pates ou d'écarter les murs de sa cellule qui vont l'écraser; Mario Caiano est des nombreux
artisants de la série b italienne tournant aussi bien des péplums, que du fantastique ou du polar....
