Capitaine sans peur - Captain Horatio Hornblower - Raoul Walsh - 1951

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vin
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Capitaine sans peur - Captain Horatio Hornblower - Raoul Walsh - 1951

Message par vin » 05 avr. 2010, 16:23

Fiche technique

Titre : Capitaine sans peur
Titre original : Captain Horatio Hornblower
Réalisation : Raoul Walsh
Scénario : Ivan Goff, Ben Roberts & Æneas MacKenzie d'après le roman de C.S. Forester
Production: Gerry Mitchell
Société de production: Warner Bros. Pictures
Musique : Robert Farnon
Photo: Guy Green
Montage: Jack Harris
Date de sortie:
États-Unis 13 septembre 1951 France 21 décembre 1951
Film américain
Genre : aventure
Durée : 117 minutes

Distribution
Gregory Peck:(VF/Marc Valbel) : Capitaine Horatio Hornblower
Virginia Mayo : Lady Barbara Wellesey
Robert Beatty : Lieutenant William Bush
James Robertson Justice : Quist
Stanley Baker : Mr Harrison
Christopher Lee : Un capitaine espagnol
Michael Goodliffe : Colonel Caillard
Kynaston Reeves : Amiral Lord Hood
Jack Watson (non-crédité) : Capitaine Sylvester
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Pour qui n'a jamais lu les bouquins de C.S. Forester , le nom de Hornblower manque peut-être de signification.
Sinon, on sait que nous sommes en présence de la quintessence de la littérature romanesque portant sur les aventures en mer.

Parmi les nombreux livres de Forester, Raoul Walsh choisit de nous conter la période de la vie d'Hornblower où, après avoir combattu les espagnols dans le Pacifique, puis les français ( nous sommes en pleine guerre entre l'Angleterre et la France de Napoléon) Hornblower va voir sa carrière s'accélérer. C'est donc en 1807 que se déroule l'action, et Horatio va rencontrer Barbara, celle qui sera l'amour de sa vie.

Les combats maritimes sont magnifiques, et même si l'histoire d'amour est présente, l'action est constante tout au long de ce film.

Peck y incarne un Hornblower en tous points semblable au personnage romanesque, depuis ses "hum hum" jusqu'à ses compétences maritimes.

Virginia Mayo est superbe, et les deux forment un couple hollywoodien à merveille.

A voir pour tous les amoureux du genre.

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old timer
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Re: Capitaine sans peur - Captain Horatio Hornblower - Raoul Walsh - 1951

Message par old timer » 12 avr. 2010, 14:15

ça y est je l'ai vu enfin (DVD Warner- pas de VF)

Excellent film d'aventures maritimes situé à l'époque de Napoléon , ça change des histoires de pirates habituelles, et ça me rappelle un autre film plus ancien: "Lady Hamilton" d'Alexandre Korda avec Vivien Leigh et Laurence Olivier dans le rôle de l'amiral Nelson ! Mais c'était un film anglais de propagande réalisé pendant la guerre.
Ici nous sommes à Hollywood, dans les années 50, en Technicolor, il ne s'agit plus de stigmatiser la France de Napoléon comme métaphore de la dictature nazie, seule l'Aventure compte ! Et on ne s'ennuie pas un instant tant il y a de péripéties, et pas seulement les combats navals...

Bien sûr quelques facilités (ça à l'air si simple de s'emparer d'un vaisseau en territoire ennemi ! Besoin d'un équipage ? Pile poil une chaine de forçats passe sur le port au bon moment! Et ce sont des anglais en plus !) une histoire d'amour téléphonée (que la belle Virginia sera veuve à la fin du film ne fait pas le moindre doute) des progressions psychologiques schématiques (le gros marin qui déteste le capitaine au début puis reconnait sa compétence, et n'en revient pas qu'il connaisse son nom etc...) mais c'est ça Hollywood !

D'un coté la violence des combats est très bien rendue, les dégats opérés par les cannonades sont spectaculaires, mais bien sûr on ne voit jamais de sang, les marins qui sont blessés gravement par les canons ou les mâts qui tombent ont la délicatesse de faire leurs saletés hors champ ! Je me demande si les romans sont aussi "pudiques" sur ce genre de choses ou si c'est seulement les conventions cinématographiques de l'époque, peut-être les deux...

Plus grave, avec sensiblerie, on nous focalise sur les derniers soupirs du jeune enseigne de vaisseau qui meurt à l'infirmerie devant Hornblower et Lady Barbara... tandis que pendant ce temps là le vaisseau espagnol qu'on vient d'affronter est en train de couler... avec son équipage complet, mais tout le monde s'en fout, pas de sauvetage au programme, alors qu'on vient de nous expliquer que l'Espagne est maintenant l'alliée de l'Angleterre !
Or c'est Hornblower lui-même qui avait livré le "Natividad" clés en mains au dictateur espagnol avec tout l' équipage - sans leur demander leur avis bien sûr, il est donc responsable... Mais du moment qu'on a sauvé les officiers, l'honneur est sauf ! Cette anecdote est sans doute assez authentique sur la manière "aristocratique" de faire la guerre à cette époque-là, l'expression "chair à canons" prend ici tout son sens! C'est bien un des mérites du film de ne rien nous cacher de ces pratiques qui semblent aujourd'hui totalement inacceptables, même s'il est certain que le but recherché n'est pas de dénoncer quoi que ce soit, mais de faire un bon film d'aventures.

De ce côté-là pas de souci, mission accomplie M.Walsh !

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Cole Armin
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Re: Capitaine sans peur - Captain Horatio Hornblower - Raoul Walsh - 1951

Message par Cole Armin » 12 avr. 2010, 18:53

Excellent film, je partage vos deux avis. J'adore le couple Peck-Mayo et la réalisation de Walsh frise la perfection. A voir et revoir, je le situe parmi les grandes réussites du film d'aventure de la Warner aux côtés de La Flèche et le flambeau, Les Aventures de Robins des bois, ... De l'action et une belle photographie en Technicolor !

pass
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Re: Capitaine sans peur - Captain Horatio Hornblower - Raoul Walsh - 1951

Message par pass » 30 déc. 2014, 19:35

Première représentation à Paris le 21 Décembre 1951 au " Normandie " et au " Rex " en VF et VO .

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Shenandoah
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Re: Capitaine sans peur - Captain Horatio Hornblower - Raoul Walsh - 1951

Message par Shenandoah » 16 mars 2022, 11:30

Pas grand chose à ajouter, à consommer sans AUCUNE modération:)
Quand un officier Britannique a contesté la noblesse de Surcouf avec ces mots : « Vous, Français, vous vous battez pour l'argent. Tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l'honneur ! » Surcouf a répliqué : « Chacun se bat pour ce qui lui manque. »

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