Avec ce troisième opus, Sergio Leone clôt sa trilogie américaine. Mais ici, ce n'est pas le western qui inspire le "maestro", mais le New-York des années 20. Noodles, né dans le quartier juif, va, avec ses amis, former une bande de petits voyous travaillant pour la pègre adulte. La compagnie se pérennisera, à l'âge adulte, travaillant en free lance, jusqu'à la disparition de Max et de deux autres dans une attaque manquée, laissant Noodles/De Niro tout seul.
Mais encore une fois, Sergio Leone joue avec la mémoire et la nostalgie du passé, comme dans les deux précédents opus, avec un vieux De Niro qui revient sur les lieux de son enfance, pour se remémorer sa jeunesse révolue,
et son amour d'enfance, fil conducteur du film.
Film lyrique avec la formidable musique d'Ennio Morricone et profondément désanchanté, comme tous les films de Leone, qui n'a aucun espoir dans la nature humaine. Car c'est bien un film sur l'amitié et la trahison, comme dans Il était une fois la Révolution, trahison d'autant plus douloureuse qu'elle s'est faite sur le cadavre de quelques amis.
Mais le souvenir se dissout dans une bouffée d'opium,
et prend le rictus d'un sourire final.
La fiche du film sur wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Il_%C3%A9t ... C3%A9rique
