Distribution : Lee Marvin, Gene Hackman, Sissy Spacek, Angel Tompkins, Gregory Walcott, William Morey...
L'histoire : Mary Ann (Gene Hackman) est le patron d'un bled paumé au Kansas et arnaque ses chefs de Chicago. Devlin (Lee Marvin) est chargé de récupérer les 6 millions que Mary Ann à piqué...
Avis : C'est un scénario ma fois assez basique mais très efficace.
En effet, le film ne se perd pas en dialogue inutile et laisse la parole aux flingues et aux fusils. . Les acteurs sont nikels. Normal quand il y a Marvin et Hackman au cast.
De plus Sissy Spacek est toute mimie dedans.
Bien entendu il y a des scènes vraiment excellentes notamment la course à pied de Marvin et Spacek poursuivi dans un champ de blé par une moissonneuse batteuse. , la scène du bateau entre Marvin et Tompkins est marrante et assez réussie. Et il y en n'a plein d'autres.
Bref, c'est un bon film policier d'action chez les ploucs du Kansas.
A voir !
Ah !! J'oubliais le score de Schifrin plutôt pas mal et pas trop envahissant pour une fois.
Carnage - Prime cut - 1972 - Michael Ritchie
- wintergreen
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Re: Carnage - Prime Cut - Michael Ritchie - 1972
J'attend mon DVD avec impatience. 2 mois d'attente... les blés traversés par L. Marvin vont etre bien mûrs
- wintergreen
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Re: Carnage - Prime Cut - Michael Ritchie - 1972
Prime culte
Alors que l'adjectif culte, démonétisé (cul-culte pour certains), est accolé à tout et n'importe quoi avant même la sortie d'un film, la vision de Prime Cut permet de vérifier la pertinence d'un tel qualificatif qui, comme celui de "classique", n'a de sens qu'une fois mis en perspective plusieurs années après la création de l'oeuve.
Voila justement un des films précurseurs de la batterie de polars contemporains maniant le second degré, la distanciation et la provoc.
Du générique, proposé ci dessus par Trinita, au final dantesque, les scènes scabreuses, ironiques, extravagantes se succèdent.
Ou l'on fait la connaissance d'un mafieux texan, patron d'un abattoir, psychopate (G Hackman), et de ses sbires, qui transforment les importuns en chair à saucisses; qui vendent des jeunes donzelles (mineures ?) droguées et dénudées, parquées dans des enclos à cochons, dans une parodie de foires aux bestiaux. Ou l'on voit Lee Marvin et Sissy Spacek poursuivis dans un champ de blés par une moissonneuse-batteuse; laquelle finira par avaler et recracher ( ) une voiture. Le même Lee Marvin invitant sa jeune protégée, nue sous une robe verte flashy quasi transparante, dans un restaurant huppé et guindé.
A la même époque que Délivrance, Prime cut, relativise les bienfaits du retour à la nature. Exit Rousseau.
Ce film a peut être donné des idées à Yves Boisset pour son Prime cut à la francaise: Canicule avec Lee marvin,encore.
Au travers la lutte que se livrent 2 gangs, Prime Cut symbolise l' affrontement Ville/Province (les ploucs en jeans, maillots de corps contre les citadins en costards noirs cravates). Paradoxalement, c'est le personnage, vengeur impitoyable, de Lee Marvin qui véhicule les valeurs positives du film.
Film à voir. Rien que pour la séquence d'une voiture noire, remplie de 4 justiciers préparant rageusement leurs armes, foncant à toute allure sur une route droite, s'étirant sans fin au milieu des champs; sous un ciel d'encre, ponctué d'éclairs et de coups de tonnerre, au son d'une musique rock signée Lalo Schifrin
Alors que l'adjectif culte, démonétisé (cul-culte pour certains), est accolé à tout et n'importe quoi avant même la sortie d'un film, la vision de Prime Cut permet de vérifier la pertinence d'un tel qualificatif qui, comme celui de "classique", n'a de sens qu'une fois mis en perspective plusieurs années après la création de l'oeuve.
Voila justement un des films précurseurs de la batterie de polars contemporains maniant le second degré, la distanciation et la provoc.
Du générique, proposé ci dessus par Trinita, au final dantesque, les scènes scabreuses, ironiques, extravagantes se succèdent.
Ou l'on fait la connaissance d'un mafieux texan, patron d'un abattoir, psychopate (G Hackman), et de ses sbires, qui transforment les importuns en chair à saucisses; qui vendent des jeunes donzelles (mineures ?) droguées et dénudées, parquées dans des enclos à cochons, dans une parodie de foires aux bestiaux. Ou l'on voit Lee Marvin et Sissy Spacek poursuivis dans un champ de blés par une moissonneuse-batteuse; laquelle finira par avaler et recracher ( ) une voiture. Le même Lee Marvin invitant sa jeune protégée, nue sous une robe verte flashy quasi transparante, dans un restaurant huppé et guindé.
A la même époque que Délivrance, Prime cut, relativise les bienfaits du retour à la nature. Exit Rousseau.
Ce film a peut être donné des idées à Yves Boisset pour son Prime cut à la francaise: Canicule avec Lee marvin,encore.
Au travers la lutte que se livrent 2 gangs, Prime Cut symbolise l' affrontement Ville/Province (les ploucs en jeans, maillots de corps contre les citadins en costards noirs cravates). Paradoxalement, c'est le personnage, vengeur impitoyable, de Lee Marvin qui véhicule les valeurs positives du film.
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Film à voir. Rien que pour la séquence d'une voiture noire, remplie de 4 justiciers préparant rageusement leurs armes, foncant à toute allure sur une route droite, s'étirant sans fin au milieu des champs; sous un ciel d'encre, ponctué d'éclairs et de coups de tonnerre, au son d'une musique rock signée Lalo Schifrin
Modifié en dernier par wintergreen le 16 oct. 2009, 11:03, modifié 5 fois.
Re: Carnage - Prime Cut - Michael Ritchie - 1972
Ca c'est de la critique. Bravo Wintergreen.
Re: Carnage - Prime Cut - Michael Ritchie - 1972
C'est vrai que je n'avais Pas fait le rapprochement avec Canicule. La capture, que tu as posté Wintergreen, m'y fait penser fortement.