Expert reconnu en criminologie, l'inspecteur Pierre Niemens (Jean Reno) est appelé en renfort pour une affaire de meurtre dans la région de Guernon, qui habrite une cité universitaire perdue dans une vallée reculée des Alpes. Le même jour, à 300 km de là, au village de Sarzac, l'inspecteur Max Kerkerian (Vincent Cassel) doit se charger d'une affaire de tombe profanée.
Les rivières pourpres est un excellent polar noir, à l'ambiance très sombre qui n'est pas sans rappeler le Se7en de David Fincher. D'entrée, nous sommes confronté avec un corps profondéement mutilé et tout indiquerait que la victime ait été longuement torturé avant de succomber à ses blessures. La couleure est donc annoncée.
Débutant par deux affaires parallèles, l'intrigue va rapidement tourner autour d'une bien étrange université à la communauté fermée et dont les professeurs se marient entre eux afin que leurs enfants puissent leur succèder et maintenir une certaine tradition. L'enquête sera difficile pour Niemans, puis Kerkerian qui devront faire face au silence de la petite communauté très soudée dont les membres les plus influents se font violamment assassiner.
Jean Reno et Vincent Cassel forme le traditionnel duo de flic composé du jeune loup (Cassel) et du vieux renard (Reno) dont les enquêtes respectives vont les faire se rencontrer par hasard et les amener à collaborer dans une bien sombre affaire.
Si on peut regretter une résolution finale un peu trop facile, le reste du film tient bien la route et plonge le spectateur dans un tout bon polar à l'atmosphère bien noire.
