L'ombre d'un géant - Cast a giant shadow - Melville Shavelson - 1966
- John Mallory3
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L'ombre d'un géant - Cast a giant shadow - Melville Shavelso
L'ombre d'un géant (Cast a giant shadow) de Melville Shavelson (1966)
1948. Le tout jeune état d'Israël peine à se faire reconnaître par les nations Unies en tant qu'état indépendant et doit faire face à cinq pays arabes voisins qui lui déclarent la guerre simultanément. A New-York, le colonel David Marcus (Kirk Douglas) est contacté par un représentant de l'armée secrète d'Israël, composée d'un petit groupe de combattants sous-équipés et mal organisés. Elu chef à leur tête, Marcus va tout mettre en oeuvre pour en faire une troupe de combat redoutable.
Dans les années 60, les films de guerre à gros budgets et réunissant une pléïade de stars foisonnent sur les écrans depuis le succès du Jour le plus long (1962). L'ombre d'un géant fait donc partie de cette catégorie, avec un casting alléchant puisqu'il réunit Kirk Douglas, Yul Brynner, Senta Berger, John Wayne, Angie Dickinson, James Donald et Frank Sinatra dans une grande fresque nous retraçant les débuts cahotiques de l'état d'Israël.
Kirk Douglas tient la vedette du film, dans un rôle pas très éloigné de Spartacus, puisqu'il campe ici un officier très tête brûlée qui préfère combattre directement aux côtés de ses hommes et dont la tâche principale est d'unifier une troupe désorganisée et pauvre en effectif comme en matériel pour en faire une solide armée et repousser un assaillant nettement supérieur en nombre. Comme à son habitude, Kirk se taille la part du lion, ne laissant que des miettes aux autres acteurs (même à John Wayne qui est pourtant le producteur du film mais qui se contente d'un rôle un peu en retrait).
J'ai bien apprécié le film, car il nous présente toutes les difficultés et les lourdes pertes qu'a subies l'armée d'Israël avant de s'imposer comme l'une des meilleurs du monde. Il insiste plutôt sur la pésévérence de ces hommes et femmes faiblement armés et inférieurs en nombres qui vont pourtant mette à mal des adversaires beaucoup plus puissants (la scène de combats entre des auto-mitrailleuses et des tanks est particulièrement représentative, se terminant par une séquence mémorable où l'on voit Frank Sinatra à bord d'un petit avion miteux se battre à coup de bombones d'eau comme seuls projectils).
Un bon film donc, avec un Kirk Douglas toujours aussi impérial.
1948. Le tout jeune état d'Israël peine à se faire reconnaître par les nations Unies en tant qu'état indépendant et doit faire face à cinq pays arabes voisins qui lui déclarent la guerre simultanément. A New-York, le colonel David Marcus (Kirk Douglas) est contacté par un représentant de l'armée secrète d'Israël, composée d'un petit groupe de combattants sous-équipés et mal organisés. Elu chef à leur tête, Marcus va tout mettre en oeuvre pour en faire une troupe de combat redoutable.
Dans les années 60, les films de guerre à gros budgets et réunissant une pléïade de stars foisonnent sur les écrans depuis le succès du Jour le plus long (1962). L'ombre d'un géant fait donc partie de cette catégorie, avec un casting alléchant puisqu'il réunit Kirk Douglas, Yul Brynner, Senta Berger, John Wayne, Angie Dickinson, James Donald et Frank Sinatra dans une grande fresque nous retraçant les débuts cahotiques de l'état d'Israël.
Kirk Douglas tient la vedette du film, dans un rôle pas très éloigné de Spartacus, puisqu'il campe ici un officier très tête brûlée qui préfère combattre directement aux côtés de ses hommes et dont la tâche principale est d'unifier une troupe désorganisée et pauvre en effectif comme en matériel pour en faire une solide armée et repousser un assaillant nettement supérieur en nombre. Comme à son habitude, Kirk se taille la part du lion, ne laissant que des miettes aux autres acteurs (même à John Wayne qui est pourtant le producteur du film mais qui se contente d'un rôle un peu en retrait).
J'ai bien apprécié le film, car il nous présente toutes les difficultés et les lourdes pertes qu'a subies l'armée d'Israël avant de s'imposer comme l'une des meilleurs du monde. Il insiste plutôt sur la pésévérence de ces hommes et femmes faiblement armés et inférieurs en nombres qui vont pourtant mette à mal des adversaires beaucoup plus puissants (la scène de combats entre des auto-mitrailleuses et des tanks est particulièrement représentative, se terminant par une séquence mémorable où l'on voit Frank Sinatra à bord d'un petit avion miteux se battre à coup de bombones d'eau comme seuls projectils).
Un bon film donc, avec un Kirk Douglas toujours aussi impérial.
- John Mallory3
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N'hésite pas si tu as l'occasion de le voir, car il y est toujours aussi prodigieux. Il se paye même le luxe d'avoir deux conquêtes pour le prix d'une : Angie Dickinson et Senta Berger. Quel sacré veinard quand même.chip a écrit :Jamais vu et pourtant je suis un fan de Douglas depuis des décennies .
Sinon, en ce qui concerne John Wayne, il apparaît quand même un peu plus à l'écran. 5 à 6 minutes en tout cas.
En fait, il a un vraiment petit rôle secondaire (même si c'est celui d'un général 3 étoiles) et fait de courtes apparitions par-ci, par-là dans le film (lors des flash-back durant la deuxième guerre mondiale et lorsque le personnage de Kirk Douglas retourne aux Etats-Unis).
- Jake Holman
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Pour la petite histoire : John Wayne croisait Kirk Douglas pour la troisième fois. En effet les deux hommes s'étaient rencontrés sur le tournage du très bon film de Otto Preminger "Première victoire" Puis ce sera un western de Burt Kennedy (curiosité à voir surtout pour le cabotinage des deux stars) La caravane de feu qui mit fin à leur collaboration.
- John Mallory3
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