Une poignée de salopards - Quel maledetto treno blindato - 1977 - Enzo G. Castellari
Une poignée de salopards - Quel maledetto treno blindato - 1977 - Enzo G. Castellari
"Quel maledetto treno blindato" aka "Une poignée de salopards" aka "The Inglorious Bastards" aka plein d'autres titres...
Avec :
Bo Svenson ... Lt. Robert Yeager
Peter Hooten ... Tony
Fred Williamson ... Pvt. Fred Canfield
Michel Constantin ... Veronique
...
Fiche IMDB
_____________
France, 1944. Des MP embarquent un groupe de prisonniers arrêtés pour des crimes divers. En cours de route, le convoi se retrouve immobilisé et se fait attaquer par un avion ennemi. Quelques uns en profitent pour filer et se mettent en tête d'aller se planquer en Suisse. Là commence une balade, où ils croiseront beaucoup d'Allemands malchanceux et se retrouveront, malgré eux, à devoir participer à une mission consistant à attaquer un train ennemi pour récupérer la technologie du V2 qu'il transporte...
Castellari utilise donc le concept de la bande de "salopards" remplissant une mission suicide. Dans ce cas-ci, c'est gros, ça cherche pas à être crédible, et ça défouraille à tout va entre deux vannes. L'ambiance générale est légère : ne pas s'attendre à quelque chose de furieux, comme on pourrait le croire en voyant les affiches originales. "Une poignée de salopards" ne fait pas vraiment dans le grand moment épique et dramatique, sauf un peu à la fin. Les "Bastards" ne sont pas si méchants que ça, et même s'il contient quelques ralentis à la Peckinpah bien sympathiques, on est pas dans le déferlement de violence non plus. On est plus là pour rigoler, pour résumer.
Une bonne dose d'action et d'humour sur moins d'1h40 : Castellari signe un bon petit "film de guerre spaghetti" qui ne laisse pas le temps de s'ennuyer. Conseillé.
Re: Une poignée de salopards - Quel maledetto treno blindato - 1977 - Enzo G. Castellari
Oui, voilà, ça rigole pas mal avec des blagues entre les charlots et la 7ème compagnie. Le salopard aux cheveux long et véritable couteau suisse à lui tout seul, c'est du gag aux charlots ça!! Ca tire pas mal aussi, comme dans les cours de récrés et les salopards sont invincibles à ce petit jeu, sauf à la fin... A noter que la scène du chateau ou ils n'utilisent pas leurs armes à feu est une idée de Castellari, car une loi venait d'être voté interdissant les armes de collection pendant les tournages. Peur des brigades rouge...
Constantin ne se double pas lui même, c'est dommage, j'adore sa voix.
On a une scène avec tout un tas de frauleins nues dans une rivière, mais pas de casquette SS comme sur la jaquette du DVD, j'ai dis à poil!!!
Bon, on remarque sur un plan de garnison au début qui fait assez riche avec tout un tas de véhicules, de batiments, qu'il y a pas mal de toiles peintes pour cacher le budget riquiqui.
J'ai adoré le plan ou vers la fin, on filme une porte de train en plan fixe, chose impossible si le train avait été en mouvement, ce qu'il est censé être dans le film, et bien pour figurer le mouvement, on a demandé à un figurant de passer une branche d'arbre derrière le train et c'est tellement mal fait, que c'en est génial!
Castellari montre son adoration pour Peckinpah, dans des ralentis(très bon plan de la grenade qui passe par une vitre), mais rappelle aussi que l'idée du ralenti vient de Kurosawa et des 7 Samouraïs!! Décidement le cinéma Japonais à largement influencé le cinéma moderne et les grands réalisateurs occidentaux.
Voilà, donc pour moi, un film de détente, comme peu l'être un Tuez-les tous... et revenez Seul, un film à voir entre pôtes pour bien se marrer, ce que je pense Tarantino à entièrement conscience d'ailleurs. Il aime ce cinéma de détente. Vous l'aurez compris, ce Bastards n'est pas un chef d'oeuvre du film de guerre, mais il fait passer un bon moment.
Avis sur le DVD que j'ai trouvé assez bon techniquement!
http://forum.cinefaniac.fr/viewtopic.php?f=30&t=6535
Constantin ne se double pas lui même, c'est dommage, j'adore sa voix.
On a une scène avec tout un tas de frauleins nues dans une rivière, mais pas de casquette SS comme sur la jaquette du DVD, j'ai dis à poil!!!
Bon, on remarque sur un plan de garnison au début qui fait assez riche avec tout un tas de véhicules, de batiments, qu'il y a pas mal de toiles peintes pour cacher le budget riquiqui.
J'ai adoré le plan ou vers la fin, on filme une porte de train en plan fixe, chose impossible si le train avait été en mouvement, ce qu'il est censé être dans le film, et bien pour figurer le mouvement, on a demandé à un figurant de passer une branche d'arbre derrière le train et c'est tellement mal fait, que c'en est génial!
Castellari montre son adoration pour Peckinpah, dans des ralentis(très bon plan de la grenade qui passe par une vitre), mais rappelle aussi que l'idée du ralenti vient de Kurosawa et des 7 Samouraïs!! Décidement le cinéma Japonais à largement influencé le cinéma moderne et les grands réalisateurs occidentaux.
Voilà, donc pour moi, un film de détente, comme peu l'être un Tuez-les tous... et revenez Seul, un film à voir entre pôtes pour bien se marrer, ce que je pense Tarantino à entièrement conscience d'ailleurs. Il aime ce cinéma de détente. Vous l'aurez compris, ce Bastards n'est pas un chef d'oeuvre du film de guerre, mais il fait passer un bon moment.
Avis sur le DVD que j'ai trouvé assez bon techniquement!
http://forum.cinefaniac.fr/viewtopic.php?f=30&t=6535
Re: Une poignée de salopards - Quel maledetto treno blindato - 1977 - Enzo G. Castellari
faut que je retrouve ma cassette !!!!!!!!!!!!!!
Re: Une poignée de salopards - Quel maledetto treno blindato - 1977 - Enzo G. Castellari
Ah oui le coup de la branche, c'est quand même assez magnifique et j'étais passé à côté.