En effet, Blier fait assommer Alfred et lui fait porter une veste qui contient, dans sa doublure, des billets verts. En fait de le conduire à Istanbul, ils l’emmènent dans un bar-bowling tenu par Paul Meurisse. Alfred, qui a deviné qu’il trimballe une cagnotte fait croire à Meurisse qu’il n’a pas l’argent sur lui mais sait où il est caché. Accompagné de Mirabelle, une des entraîneuses du bar de Meurisse, Alfred part chercher le magot.
Il va en réalité tout faire pour garder évidemment l’argent pour lui et sa femme tout en essayant d’échapper aux truands qui le pourchassent…
Deuxième film réalisé par Michel Audiard, Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques est plus réussi que le précédent. La course poursuite à qui aura la veste pleine de billets est dynamique. On retrouve sous deux flics bourrés : Romain Bouteille et Michel Modo, mais aussi en vrac : Carlos, Yves Robert, Robert Dalban, Gérard Depardieu.
Côté technique, Audiard a pris ses marques, il maîtrise mieux sa caméra, malgré que sa réalisation soit toujours datée, mais cela il n’y peut rien. C’est un peu plus dynamique, moins alambiqué. Audiard mûrit sur le plan technique et le film n’en est que plus appréciable.
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