Un grand seigneur (les bons vivants) de Gilles Grangier et Georges Lautner, 1965

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Sartana
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Un grand seigneur (les bons vivants) de Gilles Grangier et G

Message par Sartana » 02 mai 2008, 18:10

Un grand seigneur (Les bons vivants).
De Gilles Grangier et Georges Lautner, 1965.
Avec Louis de Funès, Bernard Blier, Mireille Darc, Andréa Parisy.

Ah, rouvrez les maisons, rouvrez les maisons, rouvrez les maisons :
Qu’on dérouille !
(Jean Yanne)

Le film est divisé en trois séquences : La fermeture, le procès (Grangier) et Les bons vivants (Lautner). Il y a une thématique commune à ces trois séquences : la fermeture des maisons closes et leurs conséquences.

:arrow: La première séquence présente en tant que telle la fermeture d’une maison close qui avait Bernard Blier comme patron. Les habitués viennent une dernière fois admirer le salon, les prostituées veulent emporter un objet qui leur rappellera la maison... Tout cela est dépeint avec une certaine tristesse. L’émotion est là, sans artifice, sans en rajouter…

:arrow: La deuxième présente la maison d’une des anciennes prostituées de la première séquence qui s’est fait une spécialité de marier des grosses fortunes. Elle avait emmené en souvenir de son ancien lieu d’activité (dans la première séquence) la lampe de la maison close. Nous assistons à un procès d’un jeune gredin (Jean Lefebvre) qui a cambriolé la maison de l’ancienne prostituée devenue baronne. Ce bandit a volé la fameuse lampe. Son avocat (Darry Cowl) lui conseille de nier tout en bloc. La séquence moins amusante sauf aux apparitions à la barre d’Andréa Parisy (la baronne) et de Bernard Blier dont je ne répèterais jamais assez à quel point il est bon.

:arrow: La dernière séquence nous montre Louis de Funès diriger l’Athletic Club, un club sportif, comme son nom l’indique. Un soir, il rencontre Héloïse, une prostituée et l’accueille chez lui. Celle-ci remplace bien vite sa vieille servante, qui est limogée. Petit à petit, sous le nez de De Funès, Héloïse invite ses amies à travailler comme servante et propose aux amis de De Funès de rester de plus en plus tard à la maison. Elle va recréer une maison close…

Conclusion : on ne peut rien y faire, il y aura toujours des maisons closes, même si elles doivent être clandestines.

Les dialogues d’Audiard, un bon casting, les trois histoires se succèdent pour notre plaisir. La partie procès est la plus bâclée, la première séquence est magistrale, la dernière amusante, sauf pour le personnage de De Funès, bien trop naïf. Reste un film agréable à regarder…

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"Joli ma mie-eu
Je vâ guerroyer,À la croisâ... deu.
De mestre éloigné, jolie ma mie-eu
Me vois désolé, jusqu'en basta... illeu"