Yann, un peintre, (Pierre Richard) rencontre lors de son vernissage Florence (Fanny Cottençon). Il l’invite chez lui à 17 heures le lendemain. Son voisin Boris (Richard Bohringer), un jaloux congénital et un peu barré, est en concubinage avec Eva (Emmanuelle Béart). L’immeuble qu’ils habitent est un hôtel des courants d’air : les portes claquent sans cesse. Eva se retrouve de ce fait enfermée dehors. Boris est parti travailler, elle est seule dans le couloir en petite tenue. Elle sonne chez Yann et s’y réfugie. Yann se propose de passer par le balcon pour entrer chez Eva par la fenêtre restée ouverte et lui ouvrir de l’intérieur. C’est ce moment que choisit Boris pour revenir chercher son attaché-case et trouver Yann chez lui. C’est aussi à ce moment que Florence appelle chez Yann pour tomber sur Eva qui « met un peignoir et descend lui ouvrir ». Florence repart.
Tout le film se base sur ce postulat de départ qui va enchaîner quiproquos à une vitesse frénétique qui laisse peu de temps au spectateur pour s’en remettre. Le huis clôt de l’appartement de Yann pour toute l’intrigue laisse penser que le scénario de l’auteur de BD Gérard Lauzier est tiré d’une pièce de théâtre pourtant il n’en est rien. Les acteurs sont en grande forme et s’en donnent à cœur joie. Molinaro sait y faire depuis le temps et sait donner à sa réalisation le dynamisme nécessaire au bon suivi de son scénario à rebondissements.
Un film moins connu que les autres de Pierre Richard mais néanmoins à redécouvrir !
Vos avis ?
