Les malheurs d’Alfred, de Pierre Richard avec Pierre Richard, Anny Duperey, 1972

Liste des films critiqués
Avatar du membre
Sartana
Messages : 65
Enregistré le : 12 déc. 2007, 09:00
Localisation : Chez les Thaïlandaises

Les malheurs d’Alfred, de Pierre Richard avec Pierre Richard

Message par Sartana » 02 mai 2008, 18:14

Les malheurs d’Alfred, de Pierre Richard avec Pierre Richard, Anny Duperey, Pierre Mondy.

Sous-titre : Après la pluie, le mauvais temps.

Alfred Dumonthyé est poursuivi par la malchance depuis l’enfance. Il veut se suicider à la suite d’une rupture amoureuse, se jette à l’eau et est sauvé par Agathe, une ancienne speakerine. Il tombe amoureux de cette femme qui elle aussi vit un chagrin d’amour car François Morel, présentateur télé, lui en fait voir de toutes les couleurs et profite d’elle.
Elle ne l’entend pas de cette oreille, toujours amoureuse qu’elle est de son présentateur malveillant. Alfred est au chômage et ne trouve plus aucun travail. C’est alors que le présentateur François Morel crée un jeu qui va parcourir les routes de France. Son principe : une équipe parisienne de nullité va devoir affronter les équipes provinciales au cours de joutes à la Intervilles. Par hasard, Alfred va participer à l’audition et faire partie de l’équipe parisienne. La présentation sera assurée par Morel et Agathe, ce qui motive Alfred qui va tenter au fil des jours de la reconquérir…

On est en famille, nous retrouvons en effet Jean Carmet, Paul Preboist, Paul Le Person, Mario David, Francis Lax, Yves Robert ou Robert Dalban qui par des petits rôles, rendent le film déjà attachant sur le papier. Les gags, surtout visuels ou surréalistes font mouches :
Pierre Richard et Carmet lors de l’audition font du vélo d’appartement. Le professeur passe les voir et trouve Alfred assis sur son vélo et qui ne fait rien et Carmet pédalant à l’envers. Il interroge Alfred :
« - Déjà fatigué ?
- (montrant le pneu) J’ai crevé.
- (le professeur se tourne alors vers Carmet) Et vous, vous roulez à l’envers ?
- Faut qu’j’retourne le chercher, moi. »

Bref, un film jubilatoire bourré de gags, la meilleure séquence étant celle de l’audition. C'est du très bon travail, Pierre !
"Joli ma mie-eu
Je vâ guerroyer,À la croisâ... deu.
De mestre éloigné, jolie ma mie-eu
Me vois désolé, jusqu'en basta... illeu"