Des terroristes sèment la panique aux Etats-Unis en piratant les principaux systèmes informatiques nationaux, provoquant le chaos dans tout le pays. Toujours là au mauvais endroit au mauvais moment, le lieutenant John McLane (Bruce Willis) va une nouvelle fois devoir sauver la situation, accompagné d'un jeune pirate informatique qui a participé au complot terroriste bien malgré lui.
Le voici, le voilà. Après une absence de 12 ans, notre cher John McLane, héros de la saga des Die Hard est de retour sur nos écrans. Certes, il a pris un peu d'âge et il n'a plus de cheveu sur le caillou, mais il est toujours en grande forme pour dessouder du terroriste en balançant ses petites vannes personnelles tout en s'en prenant également plein la tronche d'un bout à l'autre du film. Et c'est qu'il na pas changé notre bon vieux McLane (sauf sa coupe de chevaux bien sûr.
) pour notre plus grand plaisir. Nous sommes donc partis pour une nouvelle aventure à grands spectacle où les fusillades et grosses explosions ne manquent pas et où notre cher superflic s'en va joyeusement massacrer du méchant.Niveau grand spectacle, il n'y a pas à dire, on est servi. Les amateurs de bon gros blockbuster américain estival s'en prendront plein les yeux et plein les oreilles. Dans la plus pur tradition du "toujours plus loin, toujours plus fort" chère aux séries de films d'action, Die Hard 4 ne déroge pas à la règle, mais gare à la surenchère (la séquence avec l'avion de chasse par exemple est un peu "too much"). Cette fois, les méchants terroristes s'en prennent au pays tout entier et de manière très spectaculaire (provocation d'embouteillages monstres en faisant passer tous les feux de signalisations au vert en même temps, déclenchements de fausses alertes à l'anthrax dans les bâtiments gouvernementaux ou coupures d'électricité massives). Heureusement, Bruce Willis est là pour sauver l'Amérique (ouf !).
Alors, ce quatrième volet des aventures mouvementées de John McLane aurait pu aisément se hisser au niveau de ses prédecesseurs, car il avait tout pour être un tout grand Die Hard. Mais malheureusement, sa réalisation trop calquée sur le style télevisuel (caméra toujours tout près des personnages, rythme ultra rapide façon 24 heures chrono, des plans de 2-3 secondes maximums qui s'enchaînent au rythme d'une mitrailleuse gatling, des scènes d'actions pas toujours très lisibles sur un grand écran mais qui passeront très certainement mieux sur le DVD). Len Wiseman n'est malheureusement pas à la hauteur d'un John McTiernan ou d'un Renny Harlin, en nous sortant un film d'action très conformiste (dans le sens où il est comme tous les autres films d'action qui sortent aujourd'hui et qui possèdent les caractéristiques évoquées plus haut, des films dont on a l'impression qu'ils sont réalisés dans l'optique de sa sortie en DVD.
). C'est vraiment dommage, car là où les Die hard se posaient pour être de véritables inovations en matière de film d'action (le premier volet en tout cas), ce quatrième épisode se révèle être sans âme, même s'il reprend toutes les ficelles de la saga.Mais bon, j'ai quand même passé un bon moment devant ce bon gros divertissement et c'est avec un vrai plaisir que j'ai retrouvé McLane pour une nouvelle aventure bien sauvage. Son duo avec le jeune hacker (Justin Long) n'a certes pas la saveur de celui avec Samuel L. Jackson, mais il est intéressant et fait passer McLane pour un véritable dinosaure d'un autre temps (mais toujours aussi indestructible) face à un petit génie (qui arrive bien facilement à s'infiltrer dans des programmes informatiques ultra complexes et le tout en 3 secondes chronos, en tapotant à la vitesse de l'éclair. Mouais, comme c'est facile dans les films américains.
). Holly n'est plus là (on découvre que les Mclane on finit par divorcer), mais on fait ici la connaissance de la fille de John, Lucy (Mary Elisabeth Winstead), qui possède tous les traits de caractère de son cher papounet. Au final, ce Retour en enfer est un bon gros film à grand spectacle, très divertissement et bien jouissif, mais qui comporte trop de défauts de réalisations pour prétendre se hisser à la hauteur des autres Die Hard. Retour à moitié réussi pour McLane.
et l'immense Kevin Smith 
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