Portés disparus - Missing in Action - 1984 - Joseph Zito

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John Mallory5
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Portés disparus - Missing in Action - 1984 - Joseph Zito

Message par John Mallory5 » 03 oct. 2007, 18:07

Portés disparus (Missing in action) de Joseph Zito (1984)

Traumatisé par le Vietnam où il a été retenu prisonnier et torturé pendant la guerre, le colonel James Braddock (Chuck Norris) n'a plus qu'une seule idée en tête une fois le conflit terminé : libérer coûte que coûte les soldats américains encore retenus prisonniers et considérés comme "portés disparus" par le gouvernement.

Dix ans après la fin du conflit au Vietnam, l'Amérique ne s'en remettait toujours pas et voyais apparaître une multitudes de films sur le sujet. Si beaucoup se montrent très critiques envers cette guerre, d'autres tentent d'effacer l'affront et font apparaître des vétérans ivres de revanche qui n'hésitent pas à retourner dans le bourbier pour "bouffer du Viêt". Portés disparus est de cette trempe là. Et qui est le mieux placer pour venger l'honneur américain ? Chuck Norris, bien sûr.

C'est ainsi que nous suivons les formidables aventures de l'ami Chuck, de retour au Vietnam pour sauver ses pauvres compatriotes retenus prisonnier par des vilains communistes très fourbes qui disent pourtant à tout va qu'il n'y a plus de prisonnier américain sur leur sol (rôôôh, les vilains ! :o ). Mais heureusement, Chuck Norris, il ne s'en laisse pas raconter et il est bien décider à prouver le contraire et en profiter au passage pour liquider quelques anciens bourreaux qu'il a connu dans la jungle.

Seul contre tous, comme à son habitude, notre héros va donc vivre milles péripéties, casser du communistes vietnamien, jouer à James Bond et à Rambo, le tout dans une atmosphère bien sympa et pleine d'action et de suspence insoutenable. Au final, après avoir mis le pays à moitié sans dessus-dessous, il pourra se targuer d'avoir ramené au pays ... 4 prisonniers. Oui, oui, tout ça pour 4 malheureux prisonniers. :mrgreen:

C'est bien fun et bien simpliste (les méchants sont bien typés et les gentils sont sans défauts), bref c'est un film produit par la Cannon bien typique. Pour les amateurs de ces films bien caractéristiques des années 80.

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Message par Personne » 03 oct. 2007, 19:05

Vu au cinéma à l'époque des Rambo etc... Le bon temps! :lol:

Je l'ai revu en DVD il y a quelques années et j'avais passé un bon moment. :)

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pak
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Portés disparus (Missing in Action) - Joseph Zito - 1984

Message par pak » 11 nov. 2017, 14:29

Portés disparus (Missing in Action)
Joseph Zito (1984)

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Interprètes principaux :

Chuck Norris (Colonel James Braddock)
M. Emmet Walsh (Jack Tucke)
David Tress (Sénateur Maxwell Porter)
Lenore Kasdorf (Ann Fitzgerald)
James Hong (Général Tran)
Ernie Ortega (Vinh)
Pierrino Mascarino (Jacques)
Erich Anderson (Masucci)
Joseph Carberry (Carter)
Avi Kleinberger (Dalton)
Willie Williams (Randall)
Bella Flores (Madame Pearl)...

À noter qu'IMDb fait mention de la présence de Jean-Claude Van Damme dans le rôle d'un soldat
(en fait il a plutôt été cascadeur dans ce film, déguisé en GI... )

Scénario : James Bruner d'après une histoire de John Crowther & Lance Hool

Musique : Jay Chattaway

Production : Yoram Globus & Menahem Golan / The Cannon Group et Golan-Globus Productions

Distribué par Cannon Films (États-Unis) / UGC (France)


Sortie USA : 16/11/1984 - Sortie France : 12/06/1985



Le sujet : Convaincu que des soldats portés disparus sont toujours prisonniers après la fin du conflit vietnamien, le Colonel Braddock retourne au Vietnam pour vérifier ses présomptions...



Ce que j'en pense :

Avant la rigolade, restons quelques secondes sérieux et revenons sur les faits qui ont inspiré ce machin... Au cessez-le-feu de la guerre du Vietnam, le 28 janvier 1973, le nombre officiel de prisonniers américains détenus par les vietnamiens du nord était de 587, qui furent tous libérés. Pourtant, le doute se fit rapidement sur les 2273 (bilan du Pentagone) soldats portés disparus ("Missing In Action", MIA) en territoire ennemi. Si par la suite, 1101 d'entre eux furent considérés comme tués, les 1172 restants, dont le sort reste inconnu, ont été considérés comme MIA. Si les officiels américains estiment qu'il est peu probable que des soldats soient encore au Vietnam, Laos ou Cambodge, il en va tout autre de l'opinion américaine, notamment bien-sûr des familles des disparus (au point qu'encore en 1991, alors que l'armée américaine était en pleine guerre du Golfe, un sondage estimait que 60% des personnes interrogées pensaient qu'il restait encore des militaires prisonniers en Asie). Il est donc évident qu'au début des années 1980, le ressentiment est encore très fort envers le Vietnam communiste...

Durant les années 1970, le cinéma américain aborde la guerre du Vietnam avec une mauvaise gueule de bois et le moral dans les chaussettes, trainant sa mauvaise conscience avec une certaine (et vraie) douleur. On se souvient notamment du film Les Visiteurs d'Elia Kazan en 1972, avec ses soldats rendus au civil, devenus traumatisés ou de dangereux psychopathes. L'année 1978 fut une sorte de tournant puisqu'elle verra les tournages de films comme Le Merdier de Ted Post, l'un des premiers films de guerre abordant directement le conflit avec amertume, Le Retour de Hal Ashby qui traite de front les mutilés de guerre, mais aussi évidemment le tragique Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino et sa roulette russe, et bien-sûr le démesuré Apocalypse now de Francis Ford Coppola. Tous ces films avaient en commun de montrer la réalité peu enviable de soldats confrontés à un conflit qu'ils ne comprennent pas ou plus, et qui en reviennent fous, infirmes ou morts...

Et le premier Rambo, de Ted Kotcheff, en 1982, synthétise un peu tous ces destins avec ce personnage de vétéran complètement brisé, trainant des casseroles psychologiques et des souvenirs de mort comme des blessures autant physiques qu'à l'âme et qui va s'en prendre violemment à son propre pays qui le méprise ou au mieux l'ignore... Toutefois, dans le film de Kotcheff s'amorçait déjà, plus finement que ce qu'on a pu en dire, un virage plus belliqueux, qui devenait moins un constat d'une défaite que celui plus revendicatif d'une certaine injustice. Si le héros de guerre Rambo devenu vagabond une fois rendu à la vie civile s'en prend à un shérif qui le persécute, c'est surtout parce qu'il lui rappelle les mauvais traitements de l'ennemi subits durant la guerre et va alors se forger dans son esprit malade une répétition du conflit. Mais en même temps un discours sous-jacent à l'histoire susurre que cette guerre n'a pas vraiment été perdue par l'armée, mais par l'utilisation qu'on en a fait.

Les années 1980, ce sont aussi les années Reagan, des Yuppies et autres Golden boys, celles d'une Amérique triomphante et arrogante (on ne se gêne pas pour citer des pays dans les films, ici le Vietnam donc, repaire de pourris, de trafiquants, de tueurs et de criminels de guerre), se pensant gendarme du monde et bouclier contre le communisme, à la tête de laquelle est élu un ancien héros de cinéma. Les États-Unis alors ne peuvent plus perdre, encore moins l'armée du pays, la meilleure du Monde. D'autant qu'en face, l'ennemi d'hier, le bloc communiste, s'effrite de plus en plus... Se profile alors, en parallèle de films réalistes comme ceux d'Oliver Stone par exemple, une étonnante relecture du conflit vietnamien via des films d'action où celui-ci ne peut être perdu, du moins pas par les militaires américains. Si cette guerre s'est arrêtée, c'est donc à cause des politicards et autres fonctionnaires : les soldats américains ne perdent pas la guerre ! Rambo reviendra alors à l'écran, nettement plus revanchard. On ne s'en prend donc plus aux gentils américains qui ont besoin d'être protégés, même malgré eux, mais on refait l'Histoire et on retourne flinguer du méchant viet par paquets de 12.

Entre les deux Rambo apparait une sorte de cousin cinématographique du héros vaguement mongoloïde, qui a du mal à rentrer ses cuisses dans son jean, un certain Braddock, incarné par Chuck Norris dans la série de films Missing in action. Finie la mauvaise conscience, les G.I.s sont des héros indestructibles ou presque, et pour en abattre un, des dizaines de viets tomberont. Ce Braddock a, le premier, l'idée saugrenue d'aller chercher des prisonniers américains cachés au Vietnam (Rambo ira chercher les siens dans le second opus de sa saga l'année d'après), bien que la guerre soit terminée, car c'est une vieille habitude communiste de garder ses prisonniers de guerre bien des années après un conflit. Pour ce faire, les trublions Yoram Globus et Menahem Golan engagent le soldat non pas Ryan, mais Norris. L'acteur (heu... ) velu signe avec eux un contrat de cinq films, touchant un million de dollars pour chacun d'entre eux. Portés disparus est le premier du lot.

Bon, revenons au film, et au personnage de Braddock. L'est pas très finaud le gars puisque dès le début du film, on le voit se jeter d'un bâtiment, une grenade dégoupillée dans chaque main, sur un méchant vietcong qui lardait à coups de baïonnette ses potes blessés. Pas très malin, puisque le commun des mortels se ferait ainsi éparpiller façon puzzle aux quatre coins de la jungle. Mais pas lui, par contre, zut, ce faisant, il sera capturé (on se demande bien comment vu sa facilité à échapper à tout le monde et aux balles en particulier par la suite). Cette première scène se veut un flashback que le réalisateur a dû penser très malin pour décrire l'état d'esprit de son héros, qui comprend le sort terrible de ses compatriotes puisqu'il l'a partagé. On nous dévoile ensuite qu'il fait partie d'une délégation américaine envoyée au Vietnam pour obtenir des éclaircissements sur le sort des portés disparus et d'éventuels survivants encore détenus. Et il est tout colère le Chuck Braddock, car les négociations auxquelles il participe n'avancent pas et se terminent même en procès d'intention du gouvernement vietnamien envers ses exploits passés. D'autant que celui qui préside les débats est un militaire vietnamien (l'inévitable James Hong, l'un des acteurs d'origine asiatique qu'on verra dans une pléthore de productions américaines, qu'elles soient cinématographiques ou télévisuelles, né en 1929, et qui, en 2017, enchaine toujours les rôles) qui n'a pas apprécié que le Brad lui mette un vent quand il lui a tendu la main en se présentant, alors, normal, il est un peu vexé, encore plus quand notre héros lui précisera très finement que si sa tête était mise à prix pendant la guerre, c'est parce qu'il tuait des salopards comme lui. Ouh la la, C'était méchant ça, et pas bien diplomate. Évidemment, les négociations en prennent un sacré coup. Comme il est intelligent, Bradchuck quitte les débats.

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Et un vent, un... !

À ce stade, faisons une parenthèse pour une précision importante. Chuck Norris avait deux frères cadets. Aaron, qui deviendra producteur et réalisateur, surtout pour son ainé (et par ce fait, cultivateur de navets), et Weiland, le plus jeune. Ce dernier sera tué durant la guerre du Vietnam. Faut-il chercher là la haine presque palpable envers les vietnamiens dans le film ? En tous cas, Norris dédiera celui-ci à son frère...

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Brrr... L'est froide. Vivement un viet que je me réchauffe !

Revenons à nos moussons, heu, moutons... Donc, ni une, ni deux, notre gentil velu se rend direct à Saïgon, s'y déplace avec la discrétion d'un pachyderme dans un magasin de porcelaines, achète des armes comme nous on va aux puces, et, après avoir distribué quelques tatanes et zigouillé quelques tueurs pour entretenir la forme, il débarque dans un coin discret du Vietnam et continue le massacre. Il est poisseux aussi, il ne peut pas fait dix mètres dans la jungle sans se heurter à une patrouille. Vraiment, la jungle n'est plus ce qu'elle était mon pauvre Tarzan... Évidemment, il ne lui faut pas longtemps pour tomber sur un camp de prisonnier, sans cartes ni boussole, c'est pour les scouts, et comme il n'est pas venu pour rien, il fait tout péter, et après, seulement après, il pense à chercher des prisonniers. Manque de bol, le camp vient d'être vidé, et il n'y reste que quelques prisonniers politiques vietnamiens. La tronche qu'il tire quand il les libère : on le sent à deux doigts de les remettre en cage ! Il apprend alors que les américains, comme par hasard, viennent juste d'être embarqués en camion et qu'ils cheminent sur un chemin le long d'un fleuve. Ben ça tombe bien matin, Chucky est venu en zodiac !

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Et paf, ça t'apprendra à avoir une coupe de cheveux plus nase que la mienne !

Allez, j'arrête là, je ne voudrai pas dévoiler le suspense hautement entretenu par l'auteur... Je ne m'attarde pas sur les dialogues, du genre "Crève sale fils de p... ", ils sont presque décevants devant les énormités qu'on fera dire à l'acteur dans d'autres films.

Le film fut un succès à sa sortie, car tourné avec un budget d'environ 2 550 000 dollars, il va rapporter près de dix fois ce qu'il a coûté rien que sur le territoire américain, faisant 6 millions de dollars de recettes dès le premier week-end d'exploitation : ce sera le second plus gros succès de la Cannon aux États-Unis (on ne le sait généralement pas, mais curieusement, le plus gros succès de la Cannon aux États-Unis est Breakin' avec un peu plus de 38,5 millions de dollars de recette, film sorti en catimini en France en juillet 1984 sous le titre de Break Street 84, film de Joel Silberg surfant sur la mode éphémère de la breakdance du milieu des années 1980). Sorti en France juste avant les vacances d'été 1985, Portés disparusfera un peu plus de 830 000 entrées : pas un énorme succès, mais il va créer un mythe, et les vidéo-clubs feront le reste. Il y aura deux suites (ou plutôt une préquelle, qui reviendra sur le passé de prisonnier de guerre de Braddock, et une suite qui verra le héros arracher des orphelins aux méchants communistes). Le succès de ce film, associé à celui, énorme, de Rambo 2, provoquera une mise en chantier d'une ribambelle de nanars guerriers qui feront la joie des vidéo-clubs des années 1980 (j'ai un tendre souvenir pour Dans les bras de l'enfer où l'on suit David Carradine parti lui aussi, il n'y a pas de raisons, chercher des prisonniers de guerre au Vietnam). Comme il a bien travaillé, ce succès permettra aussi au réalisateur Joseph Zito d'être choisi pour mettre en boite deux fleurons du film bourrin de cette décennie : Invasion U.S.A. en 1985 qui nous refait la Baie des cochons à l'envers, et Le Scorpion rouge en 1988 avec le délicat Dolph Lundgren que Rocky IV avait lancé sur la piste des étoiles du cinéma Z... S'échinant une année sur la préproduction d'une version de Spider-Man par Cannon, projet qui n'aboutira pas, le réalisateur va disparaître des écrans en même temps que les années 1980, Le Scorpion rouge ayant été un gros bide partout où il est sorti...

Bref, Portés disparus et son discours guerrier anticommuniste primaire, fruit pourri d'une branche du cinéma américain des années 1980 qui vomissait sans aucune honte sur tout ce qui ressemblait à du coco, ferait presque passer Les Bérets verts de John Wayne pour un film humaniste sur la guerre du Vietnam...

Dire que j'avais adoré ce film quand je l'avais découvert ado à sa sortie en salles... Me demande bien pourquoi... L'âge bête ?

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T'as ta carte du parti ?

Bande annonce :


Second opus : ici.
Troisième opus : ici.
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Message par pak » 11 nov. 2017, 14:42

Des affiches :

- Françaises (les visuels français sont signés Jean Mascii) :

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- Américaines :
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- Allemande :
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- Espagnole :
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- Finlandaise :
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- Italienne :
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- Japonaise :
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Message par pak » 11 nov. 2017, 14:48

Des photos :
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C'est ça, rigolez bien, vous n'savez pas ce qui vous attend... :mrgreen:

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Ciel, mon mari !
Non, juste un viet...

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Message par pak » 11 nov. 2017, 14:51

Des lobby cards allemandes :

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Message par pak » 11 nov. 2017, 14:59

N'est-ce pas magnifique ? :mrgreen:

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Message par pak » 11 nov. 2017, 15:19

Ce classique du cinéma bourrin tendance Z a été édité le 20 septembre 2000 en DVD par MGM / United Artists, puis plus rien durant une douzaine d'années.

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L'effet nostalgique relatif des actionners des eighties provoqué par l'Expendables de Sylvester Stallone, et notamment la présence du Chuck dans la suite en 2012 a dû inciter et motiver l'édition d'un Blu-ray du film, produit par la Fox la même année.

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Comme le dit avec humour un commentaire sur le Blu-ray, Chuck Norris se suffit à lui-même et l'éditeur l'a bien compris. C'est sans doute pour cela qu'on ne trouve aucun menu principal et que le film démarre directement. Unique supplément : la bande-annonce.
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