Gone in 60 seconds - La grande casse - H.B. Halicki - 1974
- wintergreen
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Gone in 60 seconds - La grande casse - H.B. Halicki - 1974
Voila un film qui mérite son étiquette "culte". Un film interdit dans les locaux de la Sécurité routière. Projet d'un seul homme (et de son équipe) H.B. Halicki: producteur, scénariste, réalisateur et tête d'affiche.
Durée totale: 1h38. Démarrage de LA poursuite à la 50ème minute pile poil: soit 48 minutes de traque motorisée entre un Ford Mustang survitaminée et une kyrielle de voitures de police, Carambolages, cascades, têtes à queue, et tonneaux se succèdent à un rythme d'enfer, au son du rugissement des moteurs et des hurlements de sirènes.
Avant ce morceau de bravoure ? Eh bien il ne se passe pas grand chose de passionnant. On assiste a une sorte de reportage spécialisé sur la façon de piquer des chignoles, de les désosser et de les maquiller. Le son off brouille la compréhension de certaines séquences . Beaucoup de scènes sont filmées avec des dialogues désynchronisés par rapport aux images. Le coté technique du propos et une narration décousue renforcent l'opacité du récit, malgré une intrigue pourtant simplissime . Bref un début de film réservé aux cinéphiles garagistes.
Mais dès le début de la poursuite, on comprend ou le cascadeur Halicki voulait en venir. Hormis les poursuites numériques des petits malins de la console, on n'a pas fait plus spectaculaire dans le genre. Loin d'être monocorde et linéaire, Cette chasse mécanique ménage des moments de répits relatifs (personne ne sort des bagnoles quand même ) et des séquences humoristiques.
Et comme par miracle, les défauts du début du film (son désynchronisé; montage cut et nerveux) se transforment en atouts et renforcent l'impact et la puissance de la poursuite, avec en prime, de nombreuses séquences caméra embarquée. Cerise sur le gâteau, un techno-funk syncopé au son étonnamment moderne, enfonce définitivement l'accélérateur au plancher.
Durée totale: 1h38. Démarrage de LA poursuite à la 50ème minute pile poil: soit 48 minutes de traque motorisée entre un Ford Mustang survitaminée et une kyrielle de voitures de police, Carambolages, cascades, têtes à queue, et tonneaux se succèdent à un rythme d'enfer, au son du rugissement des moteurs et des hurlements de sirènes.
Avant ce morceau de bravoure ? Eh bien il ne se passe pas grand chose de passionnant. On assiste a une sorte de reportage spécialisé sur la façon de piquer des chignoles, de les désosser et de les maquiller. Le son off brouille la compréhension de certaines séquences . Beaucoup de scènes sont filmées avec des dialogues désynchronisés par rapport aux images. Le coté technique du propos et une narration décousue renforcent l'opacité du récit, malgré une intrigue pourtant simplissime . Bref un début de film réservé aux cinéphiles garagistes.
Mais dès le début de la poursuite, on comprend ou le cascadeur Halicki voulait en venir. Hormis les poursuites numériques des petits malins de la console, on n'a pas fait plus spectaculaire dans le genre. Loin d'être monocorde et linéaire, Cette chasse mécanique ménage des moments de répits relatifs (personne ne sort des bagnoles quand même ) et des séquences humoristiques.
Et comme par miracle, les défauts du début du film (son désynchronisé; montage cut et nerveux) se transforment en atouts et renforcent l'impact et la puissance de la poursuite, avec en prime, de nombreuses séquences caméra embarquée. Cerise sur le gâteau, un techno-funk syncopé au son étonnamment moderne, enfonce définitivement l'accélérateur au plancher.
Modifié en dernier par wintergreen le 08 févr. 2010, 10:03, modifié 1 fois.
Re: Gone in 60 seconds - La grande casse - H.B. Halicki - 1974
Rien à rajouter à ce festival de tôles froissées et de groove funky!
Re: Gone in 60 seconds - La grande casse - H.B. Halicki - 1974
C'est vrai que ce n'est pas un très grand long métrage. Toutefois, dans l'histoire du cinéma, il demeure le film phare des meilleurs cascades de voitures. Aujourd'hui, il serait impossible de refaire un tel film, les compagnies d'assurances ne donnerait jamais le feu vert à une telle production cinématographique pour la trop grande dangérosité des cascades.
D'ailleurs Henry Blight Halicki se tua lors d'une cascade qui a mal tournée, le 16 août 1989 sur le tournage de Gone In 60 Seconds 2.
D'ailleurs Henry Blight Halicki se tua lors d'une cascade qui a mal tournée, le 16 août 1989 sur le tournage de Gone In 60 Seconds 2.
Re: Gone in 60 seconds - La grande casse - H.B. Halicki - 1974
"Ronin" proposait aussi, parmi les films récents, une superbe course, dans laquelle un cascadeur a trouvé la mort également.
Re: Gone in 60 seconds - La grande casse - H.B. Halicki - 1974
Ronin est à ma connaissance le dernier film à avoir des cascades en voiture de grande classe.
Re: Gone in 60 seconds - La grande casse - H.B. Halicki - 1974
Je suis d'accord avec vous deux à propos du film Ronin. Il demeure le tout dernier long métrage où les cascades sont spectaculaires et réalistes.
- wintergreen
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Re: Gone in 60 seconds - La grande casse - H.B. Halicki - 1974
Ironie du sort, il n'est pas mort au volant, mais écrasé par la chute d'une sorte de chateau d'eau, sur la première séquence du film.Daniel a écrit : D'ailleurs Henry Blight Halicki se tua lors d'une cascade qui a mal tournée, le 16 août 1989 sur le tournage de Gone In 60 Seconds 2.