Réalisé par: Arthur Hiller
Avec: Peter O'Toole, Sophia Loren
Miguel de Cervantes est emprisonne a Seville. Il raconte a ses compagnons les aventures de Don Quichotte et sa lutte contre les injustices...
Diffusé hier soir - 04/03/05 - sur ARTE à 23h10 !!!
Alors ... Passé la mauvaise surprise de découvrir le film en VF ( je pensais réellement qu'à cette heure là ARTE diffusait ses films en VO
) mais fort heureusement en VOst lors des passages chantés, j'ai découvert un petit film assez sympathique, bien que très statique ( dans ces lieux, les costumes - très théatrales ) et d'une structure très simple (allez-retour réalité/ fiction).Deux des trois personnages principaux sont très bien interprétés par PETER O'TOOLE et SOPHIA LOREN, ils donnent a leurs rôles sensiblité et profite d'un film qui fait la part belle aux personnages. ( en particulier P. O'TOOLE, formidable DON QUICHOTTE, tout en réverie et complétement dans son monde ).
Les passages musicaux sont surtout axés sur les sentiments des personnages, qu'ils expriment à travers leurs chants, la musique n'étant pas prépondérante et encore moins la danse ou ne serait ce qu'une légère chorégraphie ( c'est simple il y a juste un petit passage dansé sur tout le métrage - et encore !!! ). Et voir ces 2 acteurs qui ne nous avait jamais habitué à cet exercice, en fait une petite curiosité, surtout qu'ils ne s'en sortent pas forcément très très bien ( Surtout SOPHIA LOREN ) mais cela en rajoute à leurs fragilités dans le film et à l'émotion qu'ils dégagent.
Voilà, une petite découverte sympathique mais qui ne s'avère pas être indispensable.
5/10
A noter:
Qu'il s'agit d'une adaptation cinéma d'une comédie musicale jouée sur scène à Broadway, ce qui explique en grande partie les choix faits par le réalisateur, en particulier ce côté très théatre filmé.
Que ce film a été conspué par les critiques à sa sortie, le film étant semble t'il vraiment différent des adaptations habituelles ( des grands succès sur scènes de cette époque ) et du coup les critiques n'ont pas accroché à la vision du réalisateur, qui en a fait un drame plus intimiste qu'un grand spectacle plein d'emphase.