L'honneur d'un capitaine - Pierre Schoendoerffer - 1982
- Doug Quaid
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L'honneur d'un capitaine - Pierre Schoendoerffer - 1982
L'honneur d'un capitaine
Paris 1982. Vingt ans ont passé depuis la fin de la guerre d'Algérie. Au cours d'une émission télévisée consacrée au conflit, un professeur de la Sorbonne accuse Martin Caron, un officier tué lors des derniers combats, d'avoir été un tortionnaire et un criminel. Sa veuve décide de laver l'honneur de son mari. Le procès qui suit permet de revivre l'itinéraire exemplaire du capitaine Caron.
Pierre Schoendoerffer continue d'explorer le passé militaire de la France. Le sujet est particulièrement sensible puisqu'il est question des exactions de l'armée en Algérie. D'autant plus que le film est tourné seulement 20 ans après la fin de ce qu'on appelait pudiquement « les événements ».
Le réalisateur choisit d'alterner scènes de procès et flash-backs présentant le capitaine Caron peu de temps avant sa mort. On peut ainsi revivre les faits évoqués devant le tribunal. En fait ce n'est seulement l'honneur du capitaine qui est en jeu. C'est aussi l'armée en Algérie qui est jugée par rapport aux exactions commises. Deux conceptions de la morale et du devoir s'affrontent. Comme le rappelle un moment l'avocat de Mme Caron « Il y a des guerres justes, mais pas de guerre propre ». Le cas du capitaine Caron est emblématique : jeune résistant en 40-44, il endosse des années plus tard le rôle de l'occupant. Personnellement, le film m'a un peu fait penser à La controverse de Valladolid (avec Jean Carmet, Jean-Pierre Marielle et Jean-Louis Trintignant).
La mise en scène est assez classique. Si les scènes de combat sont rares, elles sont toutefois sèches et efficaces.
Au casting, Schoendoerffer retrouve son acteur fétiche Jacques Perrin. Mais aussi Nicole Garcia qui joue la veuve, Georges Wilson et Charles Denner qui interprètent les deux avocats. A signaler pour l'anecdote la présence du jeune Florent Pagny en bidasse !
Un film que je vous recommande donc, si vous n'êtes pas allergiques à la filmographie de Pierre Schoendoerffer.
Paris 1982. Vingt ans ont passé depuis la fin de la guerre d'Algérie. Au cours d'une émission télévisée consacrée au conflit, un professeur de la Sorbonne accuse Martin Caron, un officier tué lors des derniers combats, d'avoir été un tortionnaire et un criminel. Sa veuve décide de laver l'honneur de son mari. Le procès qui suit permet de revivre l'itinéraire exemplaire du capitaine Caron.
Pierre Schoendoerffer continue d'explorer le passé militaire de la France. Le sujet est particulièrement sensible puisqu'il est question des exactions de l'armée en Algérie. D'autant plus que le film est tourné seulement 20 ans après la fin de ce qu'on appelait pudiquement « les événements ».
Le réalisateur choisit d'alterner scènes de procès et flash-backs présentant le capitaine Caron peu de temps avant sa mort. On peut ainsi revivre les faits évoqués devant le tribunal. En fait ce n'est seulement l'honneur du capitaine qui est en jeu. C'est aussi l'armée en Algérie qui est jugée par rapport aux exactions commises. Deux conceptions de la morale et du devoir s'affrontent. Comme le rappelle un moment l'avocat de Mme Caron « Il y a des guerres justes, mais pas de guerre propre ». Le cas du capitaine Caron est emblématique : jeune résistant en 40-44, il endosse des années plus tard le rôle de l'occupant. Personnellement, le film m'a un peu fait penser à La controverse de Valladolid (avec Jean Carmet, Jean-Pierre Marielle et Jean-Louis Trintignant).
La mise en scène est assez classique. Si les scènes de combat sont rares, elles sont toutefois sèches et efficaces.
Au casting, Schoendoerffer retrouve son acteur fétiche Jacques Perrin. Mais aussi Nicole Garcia qui joue la veuve, Georges Wilson et Charles Denner qui interprètent les deux avocats. A signaler pour l'anecdote la présence du jeune Florent Pagny en bidasse !
Un film que je vous recommande donc, si vous n'êtes pas allergiques à la filmographie de Pierre Schoendoerffer.
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un film de schoendoerffer a ne surtout pas negligé et qui n'eu pas les faveur du public"dien bien phu" que j'ai adorez ,mais l'honneur d'un capitaine c'est ecxellentsgt stryker a écrit :bonsoir j'ai beaucoup aimé ce film de Pierre Schoendoerffer qui nous montre le parcours d'un homme qui essaye de rester le plus honnête possible dans une "sale" guerre, je trouve Nicole Garcia magnifique dans le rôle de la veuve qui fait tout pour laver l'honneur de son mari
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Dien Bien Phu excellent film qui malheureusement n'a pas eu le succés qu'il méritais a mon avis avec en fond sonor une magnifque musique qui accompagne les défenseurs de dien bien phus jusqu'au bout, trés bien filmé de trés belles images, des personnage a qui on s'attache facilement certainement un des meilleurs film et un des rares film sur cette guerre
absolus,hate de l'avoir dans ma dvdthèquesgt stryker a écrit :Dien Bien Phu excellent film qui malheureusement n'a pas eu le succés qu'il méritais a mon avis avec en fond sonor une magnifque musique qui accompagne les défenseurs de dien bien phus jusqu'au bout, trés bien filmé de trés belles images, des personnage a qui on s'attache facilement certainement un des meilleurs film et un des rares film sur cette guerre
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