Melville continue sa variation sur le monde du milieu, après Le Doulos et le Deuxième Souffle. Décidément, le réalisateur au stetson apprécie la nouvelle génération d'acteur. Après Bebel, c'est Delon qui aura les faveurs du maître français.
Ce "samouraï", hiératique et silencieux (qu'est ce que Delon est bon lorsqu'il ne parle pas ! Sa présence se suffit à elle-même !), ne meuble sa solitude qu'avec un oiseau, allégorie de sa propre servitude dans ce monde qui n'est pas le sien !
Formel et glacé !
Un petit topo avec plein de photos sur mon blog :
http://tietieculture.blogspot.com/2007/ ... moura.html
Je donne 09 sur 10 à ce chef d'oeuvre !
