Tarantula - 1955 - Jack Arnold

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phylipmarlow
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Tarantula - 1955 - Jack Arnold

Message par phylipmarlow » 01 févr. 2010, 20:05

Il y pas mal d'année que j'ai vu ce film dans La Dernière Séance de Monsieur Eddy en vo s'il vous plais l'un des meilleurs films d'horreurs des années cinquante dont le héros de ce film gore en noir et blanc était l'un des acteurs favoris de John Ford et aussi un grand ami du Duke,les effets spèciaux de l'époque étaient incroyable bien fait avec le bruit sonore de la tarentule géante qui s'approchait de ses victime pour les dévorer,ce film était un summum de la science fiction dont Jack Arnold l'un des spécialistes du western de série B et du film fantastique appartenant à la même zone(L'homme qui rétrécit)

Le scenario etait un peut conventionnel mais certainement pas à cette époque la,Un scientifique(Leo G. Carroll) fait des pratiques sur deux cobayes volontaires hommes en leur ingurgitant un produit nocif pour arrêter certaines maladies mais le produit fait son effet contraire détruit l'un des hommes et l'autre avant mourir fait boire la potion au scientifique au momment où passe une petite tarentule qui grossira tout a petit s'échappant du labo en tuant le bétail et et les hommes sur son passage.

Léo G.Carroll etait l'un des acteur fètiche d'Alfred Hitchcock.

John Agar marié à Shirley Temple jouât certainement dans ce film son plus grand rôle comme 'acteur principal.

A rappeler aussi pour la première fois un acteur qui deviendra une des plus grandes stars internationales Clint Eastwood non crédité au générique qui interprètera un pilote de Jet qui détruira le gros monstre.

Un bon film et un bon divertissement.
Si tu veux m'appeller tu a cas me siffler ( Le port de l'angoisse)

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Personne
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Re: Tarantula - 1955 - Jack Arnold

Message par Personne » 02 févr. 2010, 11:21

Clair qu'Eastwood est coutumié des apparitions éclairs dans les films universal des années 50. Voir Brisants Humains ou La Revanche de la créature du marais par exemple. Pas revu ce Tarantula, je me demande même si je l'ai déjà vu un jour. J'ai le DVD par contre. :oops:

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wintergreen
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Re: Tarantula - 1955 - Jack Arnold

Message par wintergreen » 02 févr. 2010, 13:52

A mon avis, l'un des rares films de SF 50' dont le charme désuet n'a pas altéré l’efficacité et le réalisme.
Arnold filme une vraie Tarantule et grâce à une bonne utilisation de la technologie de superposition d’images, les déplacements de la bestiole apparaissent très naturels et procurent un véritable suspense

La solidité du scénario, la qualité des effets spéciaux et des personnages crédibles pas trop naïfs, en font l'une des meilleures oeuvres fantastiques de la décennie

Je pense qu'il va te plaire Personne :wink:
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Daniel
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Re: Tarantula - 1955 - Jack Arnold

Message par Daniel » 02 févr. 2010, 15:25

L'apparition éclair de Clint Eastwood... :shock:


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Sleuth
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Re: Tarantula - 1955 - Jack Arnold

Message par Sleuth » 02 févr. 2010, 18:58

J'aime bien ce film ; je l'avais vu il y a looooonnngtemps à la "dernière séance". Les effets spéciaux sont plutôt corrects (bien que la transparence soit un peu visible sur certains plans). À avoir dans sa dévédéthèque pour tous les amateurs de films à grosse bébête !
Personne a écrit :Pas revu ce Tarantula, je me demande même si je l'ai déjà vu un jour. J'ai le DVD par contre. :oops:
haaaan ! T'as même pas d'excuse en plus :D
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pass
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Re: Tarantula - 1955 - Jack Arnold

Message par pass » 27 déc. 2014, 19:39

Première représentation à Paris le 12 Octobre 1956 en VO .

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Moonfleet
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Re: Tarantula - 1955 - Jack Arnold

Message par Moonfleet » 03 juin 2019, 16:44

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Tarantula - 1955

En plein désert, l'on trouve le corps d'un scientifique qui travaillait dans un coin reculé d'Arizona en collaboration avec le professeur Deemer (Leo G. Carroll). Le shérif demande au docteur Hastings (John Agar) de venir ‘inspecter’ le cadavre étonnement défiguré par une acromégalie fulgurante. Le médecin n’ayant jamais vu de cas de cette maladie se développant aussi rapidement, il se met à enquêter et se rend chez Deemer dont le laboratoire vient d’être à moitié détruit par un incendie déclenché par un autre de ses assistants devenu fou furieux. Ils travaillaient tous trois sur la mise au point d’un nutriment chimique susceptible de réduire considérablement les problèmes de famine dans un monde où la population ne cesse de croitre. Mais le feu a fait fuir la plupart des animaux-cobayes sur lesquels ils effectuaient leurs expériences ; parmi eux, une tarentule dont la taille ne cesse d’augmenter et dont les besoins alimentaires grandissant vont l’amener à se nourrir de bétail et… d’humains. Pendant ce temps une nouvelle assistante arrive pour prêter main forte au professeur dans ses recherches, la charmante étudiante ‘Steve’ Clayton qui n’est pas insensible au charme d’Hastings…

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Moyennement convaincant dans le domaine du western -autre genre de prédilection de la compagnie Universal- Jack Arnold, qui fut tout d’abord l'assistant de Robert Flaherty au Service Cinématographique de l'Armée, une fois embauché au sein de cet important studio, devint sous la tutelle du producteur William Alland et malgré un nombre assez restreint de titres, l’un des plus grands spécialistes du film de science-fiction lors de son premier âge d’or dans les années 1950. Il réalisa donc dans le genre fantastique/SF/anticipation tout d’abord l’excellent Météore de la nuit (It Came from Outer Space) en 1953, puis l’agréable et attachant L’Etrange créature du lac noir (Creature from the Black Lagoon) en 1954 avant de signer son chef-d’œuvre en 1957, L’Homme qui rétrécit (The Incredible Shrinking Man) qui, contrairement aux précédents films et malgré les progrès techniques ayant eu lieu durant les soixante années qui ont suivi, n’a quasiment pas pris une ride. Son autre titre de gloire dans le domaine sera ce très bon Tarantula, toujours aussi efficace et carré mais bénéficiant d’un scénario un peu trop léger pour pouvoir se hisser au niveau de ses plus grandes réussites.

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Il faut dire que son ‘ambition’ première lorsqu’il décide de réaliser ce film est de gagner de l'argent. En manque de liquidités, il décide donc en cette année 1955 de partir d’un scénario de Robert M. Fresco déjà écrit pour un épisode de la série Science Fiction Theatre et qui contait les mésaventures de plusieurs scientifiques s’inoculant en tant que cobayes de leurs propres expériences de l’alimentation synthétique, avec à la clé des conséquences désastreuses. Les auteurs du scénario de Tarantula -dont Jack Arnold fait partie pour l'une des rares fois de sa carrière- ajoutent des animaux victimes eux aussi de ces expérimentations ; si suite à l’ingestion du sérum les humains deviennent défigurés et violemment hargneux, les bêtes grossissent d’une manière non seulement ultra-rapides mais également phénoménales. C’est le cas d’une tarentule qui, suite à la destruction d'une moitié du laboratoire par un assistant devenu fou furieux, s’échappe de sa cage pour aller ‘se balader’ dans le désert de l’Arizona, ses besoins nutritifs devenant de plus en plus importants au vu de sa taille de plus en plus gigantesque, se mettant à dévorer tout ce qui se présente sur son chemin, indifféremment bétail et humains. Le cinéaste pense qu’il y a dans ce script de quoi exploiter la phobie des insectes d’une grande majorité du public comme l’avait fait la Warner l’année précédente avec Des monstres attaquent la ville (Them!) de Gordon Douglas avec maintes fourmis géantes. L'arachnophobie devrait faire encore plus d'effets !

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La Universal accepte mais veut le faire à l’économie, n’accordant qu’un budget très limité au réalisateur. La musique est ainsi ‘pillée’ dans d’autres films du studio parmi lesquels les précédents films fantastiques de Jack Arnold et la durée du tournage est réduite à seulement 10 jours. Les effets spéciaux eux non plus ne grèveront pas l’enveloppe budgétaire ; ce système basé sur des calques et des superpositions d’images se révèlera pourtant fort convaincant, très crédible et d’une redoutable efficacité au point de faire encore son effet aujourd’hui. Bud Westmore réussit lui aussi fort bien ses maquillages, les prothèses créées pour montrer les ravages physiques causés par l’acromégalie qui défigure les trois scientifiques s’avérant assez effrayantes et notamment celles destinées au comédien Leo G. Carroll (son visage 'coule' carrément à la fin). On peut d’ailleurs constater -comme c’était le cas pour ses films précédents- que l’absence d’un budget important a permis de stimuler l’inventivité et la créativité des auteurs et des équipes techniques qui, avec quelques bouts de ficelle, sont arrivés à nous bluffer. Pour masquer ce manque de moyens, on citera aussi la très ingénieuse idée de faire parfois adopter par la caméra un point de vue subjectif, nous mettant par exemple à la place de l’araignée qui plonge ses pattes et ses mandibules vers les ‘petits’ hommes terrifiés au sol. Comme c’était déjà le cas pour Le Météore de la nuit – probablement tourné sur les mêmes lieux- Arnold utilise également à la perfection les paysages désertiques à sa disposition d’où à chaque instant peuvent surgir une quelconque menace tapie au détour d’un croisement, derrière d’impressionnantes concrétions rocheuses ou au contraire derrière de paisibles collines.

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Certes avec naïveté mais non sans hardiesse ni sincérité, les auteurs fustigeaient au travers Le Météore de la nuit la xénophobie ambiante et la tendance paranoïaque chez leurs compatriotes, la peur et la haine irréfléchies dès lors que se fait jour une part d'inconnu, et prônaient par la même occasion le droit à la différence. Les thématiques 'courageuses' sont beaucoup moins présentes dans Tarantula qui n’a presque comme seule ambition -et c’est déjà pas mal- que d’être un film d’horreur effrayant pour les spectateurs de l’époque grâce à de superbes effets spéciaux et à une mise en scène qui sait parfaitement bien faire monter et gérer la tension et le suspense. Même si les situations ont été vues et revues depuis, on se souviendra de l’apparition de l’effroyable faciès de l’araignée derrière la fenêtre de la chambre de Mara Corday ou de la séquence angoissante où la tarentule, après avoir détruit de fond en comble la maison du professeur, poursuit la voiture où s'est réfugié le couple. Bien évidemment qu’au vu de ce qui s’est fait depuis, le film ne fera aujourd’hui plus peur à grand monde, mais il faut se rendre à l'évidence, le charme et la magie opèrent toujours. Il en va de même pour la romance entre John Agar et la très jolie Mara Corday, certes archi-convenue mais cependant très plaisante ; les dialogues et le talent du duo d'acteurs aident à rendre agréable de bout en bout cette histoire d'amour qui n'était il est vrai pas franchement utile à l’intrigue. Quand aux diverses intéressantes réflexions -car il y en a quand même-, elles portent avant tout sur les périls débouchant de la recherche d'un progrès trop en avance sur son temps, les dérives de la science, les méfaits de la radioactivité, les dangers de vouloir se substituer à Dieu ou à la nature -les thématiques de Frankenstein ne sont pas loin-, même si les intentions de départ des scientifiques étaient louables et altruistes.

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Un classique du genre solidement mis en scène, techniquement très maitrisé, bien mené, carré, efficace et très correctement interprété par toute une tripotée de comédiens assez peu connus du grand public mais que les aficionados de la série B seront contents de retrouver ici, de John Agar –l’inoubliable lieutenant Cohill dans le chef-d’œuvre de John Ford, She Wore a Yellow Ribbon- à Mara Corday en passant par Leo G. Carroll -l’homme qui ‘invente’ George Kaplan dans La Mort aux trousses d’Alfred Hitchcock-, Nestor Paiva ou encore le futur shérif de la série Le Virginien, l’excellent Ross Elliott, ici dans le rôle du journaliste. Et puis bien évidemment et même si c’est totalement anecdotique, nous noterons dans les toutes dernières minutes la présence d’un tout jeune Clint Eastwood -dont on ne verra que les yeux derrière son casque de pilote de chasse- qui lâchera les bombes au napalm sur la tarentule monstrueuse. Même s’il s’avère on ne peut plus classique et schématique, un peu trop bavard et même s’il marquera certainement moins les spectateurs qu’à sa sortie, le film anxiogène de Jack Arnold se suit sans ennui et a contribué à populariser le film de ‘grosses bébêtes’ dont il demeure à ce jour l’un des plus beaux fleurons.
Source : DVDclassik

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chip
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Re: Tarantula - 1955 - Jack Arnold

Message par chip » 03 juin 2019, 20:49

N'a pas sa place dans la rubrique "Film noir "., plutôt " Aventures ".

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Moonfleet
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Re: Tarantula - 1955 - Jack Arnold

Message par Moonfleet » 03 juin 2019, 22:10

Oui, c'est ce que je pensais aussi.
Source : DVDclassik

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