PIEGE POUR CENDRILLON
film noir réalisé en 1965 par André Cayatte
écrit par Jean Anouilh, André Cayatte, Sébastien Japrisot.
avec Dany Carrel, Madeleine Robinson, Hubert Noël, Jean Gaven, René Dary, Robert Dalban.
Une jeune femme (Dany Carrel) se réveille à l'hôpital gravement brûlée et amnésique. Qui est-elle réellement et y-a-t-il eu crime? Une enquête compliquée démarre.
Gaumont vient de sortir ce suspense psychologique très longtemps invisible. L'écriture cinématographique est très adroite du générique anxiogène au final perturbant. Cayatte n'a pas réalisé que des films sociaux, il excellait aussi dans les polars et mélodrames (le Dernier sou, Pierre et Jean, Roger la honte, le passage du Rhin,...) avec toujours une écriture cinématographique très précise. Dany Carrel tient là un de ses meilleurs films avec trois rôles on ne peut plus opposés. Et Madeleine Robinson incarne encore un personnage manipulateur et possessif. Dernier film de Cayatte en noir et blanc, on peut reconnaître quelques références au cinéma du muet. Encore une réussite de Cayatte à découvrir, la copie Gaumont est satisfaisante. Il faut également voir chez Gaumont "le dernier sou" avec Noël Roquevert en truand au-dessus de la police et de la justice.
Piège pour Cendrillon - 1965 - André Cayatte
Re: Piège pour Cendrillon - 1965 - André Cayatte
Dany Carrel en nuisette, je prends . Mon prochain achat.
Re: Piège pour Cendrillon - 1965 - André Cayatte
Très longue analyse du film par Alexandre Clément, dans son blog.
Re: Piège pour Cendrillon - 1965 - André Cayatte
Vu et pas déçu. La copie dvd est bonne. Un film ( très) noir qui devrait ravir l'amateur du genre, Dany Carrel remarquable, trouve là son (ses) meilleur rôle, elle était tout aussi bien dans un autre film noir " La moucharde " de l'inégal Guy Lefranc.
- wintergreen
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Re: Piège pour Cendrillon - 1965 - André Cayatte
Vu le blu-ray Gaumont
Belle copie dotée d'un noir & blanc lumineux et précis.
Concernant le film: 3 Danny Carrel pour le prix d'une, dans une palette de rôles hétérogènes. Alternativement libertine, espiègle, angoissée, intrigante, elle insuffle à son personnage de grande brûlée une déchéance physique et mentale impressionnante.
Bonne prestation également de Madeleine Robinson dans l'un de ses rares rôles de garce et d'un Jean Gaven toujours sobre et juste.
Si les retournements de situation et le suspense tiennent globalement la route jusqu'au final, le récit un peu longuet (1 h 55) souffre de quelques baisses de régime et de scènes inutilement longues. Ce noir sensuel, pervers et manipulateur aurait gagné en intensité avec un montage accéléré et des plans écourtés.
Autre cailloux dans le chaussure... la musique minimaliste de Louiguy, à base de percussions, peut être novatrice en 1965, ne m'a pas convaincu.
Belle copie dotée d'un noir & blanc lumineux et précis.
Concernant le film: 3 Danny Carrel pour le prix d'une, dans une palette de rôles hétérogènes. Alternativement libertine, espiègle, angoissée, intrigante, elle insuffle à son personnage de grande brûlée une déchéance physique et mentale impressionnante.
Bonne prestation également de Madeleine Robinson dans l'un de ses rares rôles de garce et d'un Jean Gaven toujours sobre et juste.
Si les retournements de situation et le suspense tiennent globalement la route jusqu'au final, le récit un peu longuet (1 h 55) souffre de quelques baisses de régime et de scènes inutilement longues. Ce noir sensuel, pervers et manipulateur aurait gagné en intensité avec un montage accéléré et des plans écourtés.
Autre cailloux dans le chaussure... la musique minimaliste de Louiguy, à base de percussions, peut être novatrice en 1965, ne m'a pas convaincu.