C'est vrai qu'au niveau visuel, James Cameron repousse encore plus loin les limites du possible. Dès, le début du film, j'ai été complètement immergé dans cet univers futuriste et féérique. Les effets spéciaux sont tout simplement à tomber par terre. Tout semble réel. La planète Pandora semble exister pour de vrai, avec sa faune et sa flore merveilleuse.
Qu'importe finalement si l'histoire sent le réchauffé. James Cameron nous raconte une histoire déjà maintes fois contée, en y recyclant des éléments de ses films précédents (on ne peut pas parler de clins d'oeil, tellement ils sont énormes. Mon préféré : celui à True Lies. Et hop, que je m'accroche à un missile dans le feu de l'action.

J'ai senti également une forte influence de l'univers de Hayao Miyazaki. En voyant ce film, je n'ai pas cessé de penser à Princesse Mononoké, Nausicäa, Le château dans le ciel et j'en passe. C'est un véritable condensé des oeuvres de Miyazaki que l'on rencontre ici, avec la même poésie (l'amour de la nature, la forêt gigantesque peuplée par des créatures merveilleuses, des séquences aériennes époustoufflantes). Le must étant les scènes se déroulant sur les montagnes flottantes (la chasse au dragon), vraiment sublimes.
Au niveau des personnages, tous très typés, mon coup de coeur va au major Quarritch, sorte de GI Joe qui semble sorti tout droit d'un gros film d'action des années 80. Ce type est un authentique salaud, mais il a un charisme de tous les diables. Bien qu'étant le grand méchant de l'histoire, Cameron n'hésite pas à le valoriser dans sa manière de le mettre en image. On dirait vraiment une de ces figurines à la "action man" avec lesquelles je jouait étant gamin, en taille réelle, qui s'anime sous nos yeux.

Le film dure 2h45, mais je n'ai pas vu le temps passer. Malgré sa durée, il ne contient aucune longueurs. C'est peut-être même son point faible, paradoxalement. On a parfois l'impression que les situations s'enchaînent un peu trop vite les unes après les autres, alors que l'on aimerait davantage s'attarder pour admirer le paysage.
Bref, du cinoche comme ça, j'en redemande toutes les semaines.
