réalisé en 1955 par Sidney Salkow, avec Dane Clark, Anthony Caruso, Lita Milan, Ross Elliott, ...
scénario écrit par Steve Fisher.
photographie de John J Martin.
Dans le port de San Pedro, un agent fédéral américain (Lee Stevens - Dane Clark) se fait passer pour un contrebandier d'armes en prison, Peter Gore. Il cherche à mettre la main sur les fournisseurs d'armes de Peter Gore. Tout se déroule bien jusqu'à ce que ce dernier (Anthony Caruso) sorte de prison.
"The toughest man alive" est un des nombreux policiers tournés par Dane Clark, et aussi l'un des plus rares, visible seulement d'après une copie 16mm assez moyenne. Le scénario est écrit par Steve Fisher, qui avait auparavant écrit quelques bons titres du film noir : "Johnny Angel", "Lady in the lake", "Dead reckonning", "The hunted", "I wouldn't be in your shoes", "Roadblock", "The Big frame" (avec Mark Stevens
), "City that never sleeps", "Vicki", "36 hours", "Hell's half acre", "The Shangaï story", "The big tip-off", "Las Vegas shakedown" (réalisé par Sidney Salkow), "Betrayed women", "Night freight". La qualité de ses scénarii baisse dès qu'il aborde les années 50 avant d'être absorbé par la télévision. "The toughest man alive" est d'ailleurs son dernier film noir, c'est une histoire d'"undercover agent" assez routinière, avec quelques surprises trop rares. Nous avons droit à une musique tonitruante, des averses de cuivres et de violons tentant de rythmer des scènes très quelconques.La photo est de John J. Martin qui n'a auparavant éclairé que quatre films noirs : "the big chase", "the big tipp-off", "Las Vegas shakedown" et "The betrayed women" (ces trois derniers écrits par Steve Fisher). Aucun titre de gloire dans sa filmographie. La photo de "The toughest man alive" est également très routinière et sans inventivité, aucun plan en profondeur de champ, donc caméra impertubablement frontale aux éclairages pleins feux.
Le casting est également assez faible, beaucoup de seconds rôles se confondant avec la couleur des murs. Il y a tout de même Anthony Caruso et Ross Elliott que l'on reconnaît immédiatement pour les avoir vus dans "les Incorruptibles". Ross Elliott apparaît également dans un épisode d'une excellente série télévisée, "Target : the corruptors". Le réalisateur s'est visiblement concentré sur Dane Clark. Omniprésent (même en voix off), il est bagarreur, teigneux, combatif, il est l'unique moteur de cette rareté, et ses fans ne seront donc pas déçus.
Certes, pas de quoi sauter au plafond mais on peut dire ça de tous les genres abordés par Salkow, jusqu'à preuve du contraire car on espère tjrs voir mieux (peut-être avec les 2 films en costumes avec Valentina Cortese ? )
