
Après avoir multiplié les conquêtes féminines aux quatre coins de l'Europe, Don Juan (Errol Flynn) se voit attribué une réputation sulfureuse qui le fait tomber en disgrâce devant la cour d'Espagne. Pour redorer son blason, il lui faudra alors se mettre au service de la reine Marguerite (Viveca Lindfors), afin de déjouer les machinations qui se trament contre le trône d'Espagne.
Errol Flynn use donc de tous son charme et de son adresse au fleuret pour camper ici l'un des plus grands et célèbres séducteurs de l'histoire. Autant dire que le rôle était parfaitement taillé pour lui, dans une somptueuse production Warner de cape et d'épée de la grande époque. Le film a pratiquement été tourné intégralement en studio et celà se voit à travers les nombreux décors en carton-pâte, mais ils ne font que rajouter au charme de ces productions comme on en fait plus. Les costumes étincelants et coloré participent également à la beauté visuelle de l'ensemble, renforcée grâce à l'apport du Technicolor.
Du côté de l'intrigue, tous les ingrédients du bon vieux film de cape et d'épée sont présents ; avec le complot contre le roi dirigé par un duc félon (Robert Douglas), des belles dames qui attendent le héros sur leur balcon (et qui se gardent bien de lui dire qu'elles sont déjà mariées.

Accompagné de son éternel compagnon Alan Hale, Errol Flynn fait chavirer les coeurs et vient au secours des opprimés avec toute sa fougue habituelle. Bref, ce Don Juan est un pur petit classique.