Dixit S. Bourgoin, seulement 2 films noirs dans sa longue filmo commencée en 1915. Le deuxième Make haste to live tournée en 1953, sera son dernier film avant le début de sa carrière TV. Encore un réalisateur de Série B qui sera recyclé au tournant des années 50, sur le petit écran.
Avec Borderline, W. A. Seiter fidèle à sa vocation, nous livre justement un polar-comédie qui oscille entre le sérieux d'une enquête sur des trafiquants de drogue et les péripéties tragi-comique d'un couple bancal.
L’histoire ? Une femme flic Madeleine Haley (Claire Trevor) est chargée d’infiltrer au Mexique une filière de trafic de drogue dirigée par Pete Ritchie (Raymond Burr).
L’affaire se présente bien, jusqu'à ce qu’un 3ème larron Johnny Macklin (Fred MacMurray) s’empare de la chnouf pour la passer aux USA et embarque par la même occasion la miss Haley, qu’il croit être la copine de Pete Ritchie. Cette dernière ne le dément pas et joue le jeu, trop heureuse de démasquer le réseau de ce nouveau venu. C’est précisément cette usurpation d’identité, assez futée, qui confère au film ses ressorts comiques et son cachet comédie.
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Au final un petit polar de série qui se laisse suivre gentiment. Efficace mais sans génie. Aurait gagné à être resserré d’une dizaine de minutes.
Porté par un trio d’acteurs solide : Raymond Burr dans un énième rôle de boss despotique macho et impitoyable. Fred Mac Murray, la voix grave, encore un fois aux prises avec une femme, pas trop fatale pour une fois et Claire Trevor, dans un cabotinage de bon aloi, entre séduction et investigations.



